วันอังคารที่ 27 พฤศจิกายน พ.ศ. 2555

Le Petit Prince

   
     Le Petit Prince est une œuvre de langue française, la plus connue d'Antoine de Saint-Exupéry. Publié en 1943 à New York, c'est un conte poétique et philosophique sous l'apparence d'un conte pour enfants.
     Le manuscrit original est conservé à la Pierpont Morgan Library à New York sous la cote 131761.
Chaque chapitre relate une rencontre du petit prince qui laisse celui-ci perplexe quant au comportement absurde des « grandes personnes ». Chacune de ces rencontres peut être lue comme une allégorie.
     Le langage, simple et dépouillé, parce qu'il est destiné à être compris par des enfants, est en réalité pour le narrateur le véhicule privilégié d'une conception symbolique de la vie.
     Les aquarelles font partie du texte et participent à cette pureté du langage : dépouillement et profondeur sont les qualités maîtresses de l'œuvre.
     On peut y lire une invitation de l'auteur à retrouver l'enfant en soi, car « toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s'en souviennent.) ».
L'ouvrage est dédié à Léon Werth, mais quand il était petit garçon.


Le narrateur

     Le narrateur est un aviateur qui, à la suite d'une panne de moteur, a dû se poser en catastrophe dans le désert du Sahara et tente seul de réparer son avion.
Le lendemain de son atterrissage forcé, il est réveillé par une petite voix qui lui demande : « S'il vous plaît… dessine-moi un mouton ! »
     Très surpris par cette apparition miraculeuse, l'aviateur obéit, mais aucun de ses moutons ne convient au petit prince. Excédé, le narrateur dessine la caisse du mouton : « Ça, c'est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans ». Le petit prince s'en montre cette fois-ci satisfait et remarque que le mouton « s'est endormi ».
Jour après jour, le petit prince raconte son histoire au narrateur. Il vit sur une autre planète, l'astéroïde B 612, « à peine plus grande qu'une maison ». Son astéroïde avait été découvert par un astronome oriental (turc) que personne n'avait pris au sérieux à cause de ses vêtements traditionnels. Refaisant sa conférence en costume et cravate après une réforme dans son pays, il avait cette fois-ci été longuement applaudi.
Les activités du petit prince consistent essentiellement à ramoner les volcans et à couper les baobabs pour qu'ils n'envahissent pas sa planète. Une aquarelle pleine page montre une planète rendue inutilisable par trois baobabs qu'on a trop attendu pour couper. L'auteur indique que si ce dessin est effrayant c'est qu'il était « animé par le sentiment de l'urgence » en le dessinant. S'il s'agit des trois forces de l'Axe, la symbolique de la vigilance envers les baobabs et volcans à surveiller « même éteints » devient un message fort clair.
Après ces activités, le petit prince va contempler un coucher de soleil; son astéroïde est si petit qu'il lui suffit de déplacer sa chaise de quelques mètres pour cela : il peut voir jusqu’à quarante-trois couchers de soleil à la suite. Pas besoin d'aller loin pour trouver le bonheur.
     Ayant assisté à la naissance d'une rose superbe — orgueilleuse, coquette et exigeante —, le petit prince découvre que l'amour… peut avoir des épines. Il décide alors de quitter sa planète et d'aller explorer les étoiles, en quête d'amis. Il a ainsi rencontré, murés dans leur solitude, une galerie de personnages : le monarque d'un empire factice (qui ne voit en lui qu'un sujet), le vaniteux (qui le voit comme un admirateur), le buveur qui boit pour oublier qu'il boit, le businessman propriétaire d'étoiles, l'allumeur de réverbère et le géographe écrivant d'énormes livres qui, au chagrin du petit prince, ne recensent pas les choses importantes de la vie, mais uniquement les pérennes ...

Le petit prince sur Terre


     Toujours en quête d'amis, le petit prince arrive sur Terre, et c'est encore la solitude et l'absurdité de l'existence qu'il va découvrir : sa rencontre avec le serpent qui ne parle que par énigmes, celle d'une fleur « à trois pétales », l'écho des montagnes.
Enfin, il arrive dans un jardin de roses. Il se rend alors compte que sa fleur n'était pas unique et devient bien malheureux. C'est alors qu'il rencontre un renard ; ce dernier lui explique ce que signifie « apprivoiser ». C'est grâce à l'enseignement du renard que le petit prince découvre la profondeur de l'amitié :

  • « On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. »
  • « Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. »
  • « C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. »
  • « Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin. »
     Plus tard, le petit prince rencontre successivement un aiguilleur et un marchand avant de rencontrer l'aviateur — avec lequel il restera huit jours. Guidé par la fragilité et la candeur du petit prince, celui-ci finit par découvrir un puits dans le désert : « Ce qui embellit le désert, dit le Petit Prince, c'est qu'il cache un puits quelque part. » Peu après, le petit prince explique au narrateur qu'il est arrivé sur Terre depuis près d'un an : il doit rentrer sur sa planète pour s'occuper de sa fleur dont il se sent désormais « responsable ». Il ne peut en revanche emporter son corps trop lourd et dont un serpent qui parle toujours par énigmes accepte de le libérer. En compagnie de l'aviateur, le petit prince revient sur le lieu exact où il était arrivé : « Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ça ne fit même pas de bruit à cause du sable. »
Le petit prince sourit, il rira même éternellement dans les étoiles d'après le texte de Saint-Exupéry.


Naissance du personnage

     « J'aurais aimé commencer cette histoire à la façon des contes de fées. » Le regret du narrateur est clair. Pourtant, lors de sa parution, Le Petit Prince n'a pas reçu l'accueil de Terre des hommes ni de Pilote de guerre, considéré par les Américains comme « la plus grande réponse que les démocraties aient trouvée à Mein Kampf ». Pourtant, malgré sa chevelure dorée, son écharpe aérienne et son rire délicieux d'enfant, le Petit Prince est foncièrement grave. Il a vu le jour en temps de guerre et un dessin terrifiant d'une planète envahie par trois baobabs que l'on n'a pas su couper à temps, dessiné « avec le sentiment de l'urgence » écrit l'auteur, peut faire penser aux trois puissances de l'Axe.
     Le Petit Prince fait son apparition dans les librairies aux États-Unis en 1942. Mais Saint-Exupéry y pense depuis plus de sept ans déjà. À moins que l'on ne puisse lire l'ouvrage comme une « autobiographie discrète ».
     En 1935 paraît Terre des hommes. Dans le train qui le conduit à Moscou, Saint-Exupéry rencontre un couple d'ouvriers : « Entre l'homme et la femme, l'enfant, tant bien que mal, avait fait son creux et il dormait. Mais il se retourna dans le sommeil, et son visage m'apparut sous la veilleuse. Ah ! quel adorable visage ! Il était né de ce couple-là une sorte de fruit doré. Il était né de ces lourdes hardes cette réussite de charme et de grâce. Je me penchai sur ce front lisse, sur cette douce moue des lèvres, et je me dis : voici un visage de musicien, voici Mozart enfant, voici une belle promesse de la vie. Les petits princes des légendes n'étaient point différents de lui. » Le personnage était déjà nommé.
     Le 29 décembre de la même année, Saint-Exupéry tente d'assurer la liaison de Paris-Saïgon mais son avion s'écrase le 31 décembre dans le désert de Libye. C'est une caravane de nomades qui le sauvera : la rencontre « miraculeuse » et comme « tombée du ciel » vient de naître.
     Michel Quesnel précise que « lorsqu'il fréquente les petits restaurants, Saint-Exupéry alimente sa patience en griffonnant, sur le papier gaufré qui lui tient lieu de nappe, l'esquisse d'un jeune personnage auquel il suffira qu'on l'ampute d'ailes inutiles et qu'on laisse rayonner ses cheveux pour qu'il devienne le Petit Prince ».
     Petit à petit, les courriers personnels de l'auteur font apparaître la silhouette très nette que nous connaissons du personnage. En mai 1940, dans une lettre qu'il envoie à Léon Werth, à qui est dédié le livre, apparaît sur son nuage un petit personnage au regard courroucé, en face d'une planète habitée par un vieux mouton cornu, plantée d'arbres et ornée en premier plan par une rose.
     Le personnage du petit prince aurait aussi été inspiré à Saint-Exupéry par la personnalité de Pierre Sudreau. Une autre histoire, tenace au Québec, affirme que le Petit Prince serait inspiré de Thomas De Koninck, fils de son ami Charles De Koninck chez qui il a séjourné à Québec en 1942.



Phénomène d'édition


     L'ouvrage, vendu à plus de 134 millions d'exemplaires dans le monde, est traduit en 220 langues et dialectes : les langues les plus connues des cinq continents, mais aussi dans des langues moins répandues comme la langue corse, le breton, le tagalog aux Philippines, le papiamento à Curaçao, le féroïen aux îles Féroé, le frioulan en Italie, l'aragonais en Espagne, le romanche en Suisse, le quichua en Équateur, le guarani au Paraguay, ainsi qu'en espéranto et dans les nombreuses langues de l'Inde : l'hindi, le télougou, le marâthî, le panjâbî, le tamoul, le malayalam. En 2005, Le Petit Prince fut traduit en toba, une langue amérindienne du nord de l'Argentine, sous le titre So Shiyaxauolec Nta'a. C'est le premier livre à avoir été traduit dans cette langue après le Nouveau Testament.
Phénomène d’édition, phénomène culturel, Le Petit Prince est international. Deux cent vingt traductions répertoriées à ce jour, plus de cent trente millions de livres, cassettes, DVD, CD audio vendus dans le monde, un musée au Japon, un opéra aux États-Unis et en Allemagne, une comédie musicale en France et en Corée, une intégration dans les programmes scolaires au Maroc, au Canada, au Liban, au Japon, en Corée, etc.
Le livre fut initialement publié à New York, et l'édition française fut ensuite tirée par retramage des gravures de cette édition, dont les originaux n'étaient plus disponibles. Un nouveau tirage en collection Folio au début du XXIe siècle restitua tardivement dans une édition française les illustrations à partir des originaux. Indépendamment de la meilleure qualité technique, on s'aperçut que plusieurs dessins des éditions françaises antérieures avaient été remaniés d'autorité par l'éditeur pour des raisons de mise en page (étoile visée par l'Astronome, par exemple).


Adaptations phonographiques

  • 1954 : adaptation phonographique, avec Gérard Philipe dans le rôle du récitant, Georges Poujouly dans le rôle du petit prince, Pierre Larquey dans le rôle de l'allumeur de réverbères, Michel Roux dans le rôle du serpent, Jacques Grello dans le rôle du renard, et Sylvie Pelayo dans le rôle de la rose.
  • 1959 : adaptation phonographique en Allemand, avec Will Quadflieg dans le rôle du récitant.
  • 1972 : adaptation phonographique, avec Jean-Louis Trintignant dans le rôle du récitant et Éric Damain dans le rôle du Petit Prince.
  • 1973 : adaptation phonographique, avec Marcel Mouloudji dans le rôle du récitant et Éric Rémy dans le rôle du Petit Prince.
  • 1978 : adaptation phonographique, avec Jean-Claude Pascal dans le rôle du récitant.
  • 1990 : adaptation phonographique, avec Pierre Arditi dans le rôle du récitant et Benjamin Pascal dans le rôle du Petit Prince.
  • 1996 : émouvante « intégrale » numérique québécoise (Radio-Canada, 101 minutes) sur une trame musicale de Robert Normandeau. Le comédien Michel Dumont (narrateur/aviateur) est entouré d'une panoplie de personnages, dont le jeune Martin Pensa qui incarne le rôle titre.


  • Opéras, comédies musicales et chansons


  • 1964 : opéra du compositeur soviétique Lev Knipper Le Petit Prince
  • 1972 : La chanson "Le petit prince" de Gérard Lenorman
  • 2002 : Le Petit Prince de Richard Cocciante.
  • 2003 : opéra américain (The Little Prince) de Rachel Portman.
  • 2003 : opéra (Der Kleine Prinz) de Nikolaus Schapfl.
  • 2004 : spectacle musical (The little Prince) de Francesca Zambello avec Joseph McManners.
  • 2008 : adaptation musicale au théâtre interprétée par les fous d'la dame (troupe) & the strange fruit (groupe)
  • 2008 : adaptation théâtre avec vidéo interactive par le théâtre des 3 Hangars mis en scène par Jean-Louis Kamoun avec Nils Kasch (le Petit Prince), Julien Asselin (l'aviateur), Nans Combes (tous les autres personnages) et Olivier Durand (vidéo).


  • Bande dessinée

    2008 : adaptation en bande-dessinée de Joann Sfar.

    Films


     
  • 1966 : film soviétique (Маленький принц - Malenkiy prints) du réalisateur lituanien Arünas Zebriünas.
  • 1974 : film américain (The Little Prince) de Stanley Donen.
  • 1990 : téléfilm allemand (Der kleine Prinz) de Theo Kerp.
  • 1990 : adaptation filmique française de Jean-Louis Guillermou avec Guy Gravis, Daniel Royan et Alexandre Warner.
  • 1994 : pour l’anniversaire des cinquante ans de la disparition d’Antoine de Saint-Exupéry, La Géode a présenté, sur son écran hémisphérique de 1 000 m², Le Petit Prince à La Géode, une évocation de l’œuvre de Saint-Exupéry. Un spectacle multimédia mêlant projections d’images d’archives, de synthèse et de diapositives avec des effets spéciaux. Durée 5 min. Films 35 mm et 70 mm, 55 projecteurs de diapositives. Musiques de Giuseppe Verdi et Claude Debussy. Réalisation de Gianni Corvi et Pierre Goismier.


  • Dessins animés

     
  • 1978 : série animée japonaise (Hoshi no Ōjisama : Puchi Puransu) de 39 épisodes.
  • 1979 : dessin animé américain (The Little Prince) de Susan Shadburne.
  • 2010 : Le Petit Prince série d'animation française de 52 épisodes de 26 minutes, par Method Animation.

  •  
    Monnaie



        Certains éléments du conte figurent sur le billet de 50 francs Saint-Exupéry, notamment le Petit Prince debout sur sa planète dont on aperçoit deux volcans et deux fleurs, des étoiles et, au recto, le « boa ouvert ».

    Mises en scène notables

  • 1981 - 2001 Compagnie Guy Gravis, Théâtre National d'Art et d'Essai Le Lucernaire, Paris. Guy Gravis crée le rôle de Saint Exupéry dans "Le Petit Prince", spectacle qu'il produit et qui tient l'affiche pendant 22 ans à Paris, au théâtre National d'Art et d'Essai Le Lucernaire. Ce spectacle a été joué dans 54 pays sur les cinq continents. 70 enfants se sont succédé dans le rôle titre. Grâce au principe d'une triple distribution, a déjà fait l'objet de nombreuses tournées mondiales. A l'instar du succès parisien, le Petit Prince atteint une réussite mondiale : au Canada, en Australie, à l'Ile Maurice et en Amérique du Sud. Il se voit attribué en 1991 le PIAF du meilleur spectacle.
  • 1985 de Bernard Jenny, Théâtre La Choucrouterie Strasbourg.

  • Suite allographe

         L'homme d'affaires et poète argentin Alejandro Roemmers a écrit une suite au Petit Prince, avec l'aval des frères d'Agay, descendants de Saint-Exupéry. Intitulé El regreso del joven principe, le roman a une publication limitée à l'Argentine, les héritiers de Saint-Exupéry ayant refusé toute idée de publication française tant que l'œuvre originale ne serait pas tombée dans le domaine public, ce qui se produira en 2033. L'auteur présente dans son livre un petit prince adolescent qui découvre l'univers des adultes au cours de son voyage.


    Dédicace

         Saint-Exupéry a dédicacé Le Petit Prince à l'un de ses meilleurs amis, Léon Werth, écrivain et critique d'art. Ou plutôt, précise-t-il, à l'enfant qu'a été Léon Werth. Mais il a regretté par la suite de ne pas l'avoir dédicacé à son épouse Consuelo de Saint-Exupéry, qui est l'âme du livre.

    Bibliographie
  • Jean-Pierre Guéno, La mémoire du Petit Prince, Paris, Jacob-Duvernet, 2009 
  • Alain Vircondelet, La véritable histoire du Petit Prince, Paris, Flammarion, 2008, 219 p.
  • วันพฤหัสบดีที่ 8 พฤศจิกายน พ.ศ. 2555

    Bram Stoker

       



      Abraham "Bram" Stoker (8 November 1847 – 20 April 1912) was an Irish novelist and short story writer, best known today for his 1897 Gothic novel Dracula. During his lifetime, he was better known as personal assistant of actor Henry Irving and business manager of the Lyceum Theatre in London, which Irving owned.

    Early life

         Stoker was born on 8 November 1847 at 15 Marino Crescent, Clontarf, on the northside of Dublin, Ireland. His parents were Abraham Stoker (1799–1876), from Dublin, and Charlotte Mathilda Blake Thornley (1818–1901), who came from Ballyshannon, County Donegal. Stoker was the third of seven children. Abraham and Charlotte were members of the Church of Ireland Parish of Clontarf and attended the parish church with their children, who were baptised there.
    Stoker was bedridden until he started school at the age of seven, when he made a complete recovery. Of this time, Stoker wrote, "I was naturally thoughtful, and the leisure of long illness gave opportunity for many thoughts which were fruitful according to their kind in later years." He was educated in a private school run by the Rev. William Woods.
    After his recovery, he grew up without further major health issues, even excelling as an athlete (he was named University Athlete) at Trinity College, Dublin, which he attended from 1864 to 1870. He graduated with honours in mathematics. He was auditor of the College Historical Society and president of the University Philosophical Society, where his first paper was on "Sensationalism in Fiction and Society".

    Early career

         Stoker became interested in the theatre while a student through a friend, Dr. Maunsell. He became the theatre critic for the Dublin Evening Mail, co-owned by the author of Gothic tales Joseph Sheridan Le Fanu. Theatre critics were held in low esteem but he attracted notice by the quality of his reviews. In December 1876 he gave a favourable review of Henry Irving's Hamlet at the Theatre Royal in Dublin. Irving invited Stoker for dinner at the Shelbourne Hotel, where he was staying. They became friends. Stoker also wrote stories, and in 1872 "The Crystal Cup" was published by the London Society, followed by "The Chain of Destiny" in four parts in The Shamrock. In 1876, while a civil servant in Dublin, Stoker wrote a non-fiction book (The Duties of Clerks of Petty Sessions in Ireland, published 1879), which remained a standard work . Furthermore, he possessed an interest in art, and was a founder of the Dublin Sketching Club in 1874.


    Lyceum Theatre and later career



     

         In 1878 Stoker married Florence Balcombe, daughter of Lieutenant-Colonel James Balcombe of 1 Marino Crescent. She was a celebrated beauty whose former suitor was Oscar Wilde.Stoker had known Wilde from his student days, having proposed him for membership of the university’s Philosophical Society while he was president. Wilde was upset at Florence's decision, but Stoker later resumed the acquaintanceship, and after Wilde's fall visited him on the Continent.The Stokers moved to London, where Stoker became acting manager and then business manager of Irving's Lyceum Theatre, London, a post he held for 27 years. On 31 December 1879, Bram and Florence's only child was born, a son whom they christened Irving Noel Thornley Stoker. The collaboration with Irving was important for Stoker and through him he became involved in London's high society, where he met James Abbott McNeill Whistler and Sir Arthur Conan Doyle (to whom he was distantly related). Working for Irving, the most famous actor of his time, and managing one of the most successful theatres in London made Stoker a notable if busy man. He was dedicated to Irving and his memoirs show he idolised him. In London Stoker also met Hall Caine, who became one of his closest friends - he dedicated Dracula to him.
    In the course of Irving's tours, Stoker travelled the world, although he never visited Eastern Europe, a setting for his most famous novel. Stoker enjoyed the United States, where Irving was popular. With Irving he was invited twice to the White House, and knew William McKinley and Theodore Roosevelt. Stoker set two of his novels there, using Americans as characters, the most notable being Quincey Morris. He also met one of his literary idols, Walt Whitman.

    Writings


         While manager for Irving, and secretary and director of London's Lyceum Theatre, he began writing novels beginning with The Snake's Pass in 1890 and Dracula in 1897. During this period, Stoker was part of the literary staff of the London Daily Telegraph and wrote other fiction, including the horror novels The Lady of the Shroud (1909) and The Lair of the White Worm (1911). In 1906, after Irving's death, he published his life of Irving, which proved successful, and managed productions at the Prince of Wales Theatre.
    Before writing Dracula, Stoker spent several years researching European folklore and mythological stories of vampires. Dracula is an epistolary novel, written as a collection of realistic, but completely fictional, diary entries, telegrams, letters, ship's logs, and newspaper clippings, all of which added a level of detailed realism to his story, a skill he developed as a newspaper writer.
    At the time of its publication, Dracula was considered a "straightforward horror novel" based on imaginary creations of supernatural life. "It gave form to a universal fantasy . . . and became a part of popular culture."
    According to the Encyclopedia of World Biography, Stoker's stories are today included within the categories of "horror fiction," "romanticized Gothic" stories, and "melodrama." They are classified alongside other "works of popular fiction" such as Mary Shelley's Frankenstein which, according to historian Jules Zanger, also used the "myth-making" and story-telling method of having "multiple narrators" telling the same tale from different perspectives. "'They can't all be lying,' thinks the reader."The original 541-page manuscript of Dracula, believed to have been lost, was found in a barn in northwestern Pennsylvania during the early 1980s.It included the typed manuscript with many corrections, and handwritten on the title page was "THE UN-DEAD." The author's name was shown at the bottom as Bram Stoker. Author Robert Latham notes, "the most famous horror novel ever published, its title changed at the last minute." The manuscript was purchased by Microsoft co-founder Paul Alle.
    Stoker's inspirations for the story, in addition to Whitby, may have included a visit to Slains Castle in Aberdeenshire, a visit to the crypts of St. Michan's Church in Dublin and the novella Carmilla by Joseph Sheridan Le Fanu.
    Stoker's original research notes for the novel are kept by the Rosenbach Museum and Library in Philadelphia, PA. A facsimile edition of the notes was created by Elizabeth Miller and Robert Eighteen-Bisang in 1998.

    Death

         After suffering a number of strokes, Stoker died at No. 26 St George's Square on 20 April 1912. Some biographers attribute the cause of death to tertiary syphilis, others to overwork. He was cremated, and his ashes placed in a display urn at Golders Green Crematorium. After Irving Noel Stoker's death in 1961, his ashes were added to that urn. The original plan had been to keep his parents' ashes together, but after Florence Stoker's death, her ashes were scattered at the Gardens of Rest. To visit his remains at Golders Green, visitors must be escorted to the room the urn is housed in, for fear of vandalism.

    Beliefs and philosophy
         Stoker was brought up as a Protestant, in the Church of Ireland. He was a strong supporter of the Liberal party. He took a keen interest in Irish affairs and was what he called a "philosophical home ruler", believing in Home Rule for Ireland brought about by peaceful means - but as an ardent monarchist he believed that Ireland should remain within the British Empire which he believed was a force for good. He was a great admirer of Prime Minister William Ewart Gladstone, whom he knew personally, and admired his plans for Ireland.Stoker had a strong interest in science and medicine and a belief in progress. Some of his novels like The Lady of the Shroud (1909) can be seen as early science fiction.
    Stoker had an interest in the occult especially mesmerism, but was also wary of occult fraud and believed strongly that superstition should be replaced by more scientific ideas. In the mid 1890s, Stoker is rumoured to have become a member of the Hermetic Order of the Golden Dawn, though there is no concrete evidence to support this claim. One of Stoker's closest friends was J.W. Brodie-Innis, a major figure in the Order, and Stoker himself hired Pamela Coleman Smith, as an artist at the Lyceum Theater.

    Posthumous
         The short story collection Dracula's Guest and Other Weird Stories was published in 1914 by Stoker's widow Florence Stoker. The first film adaptation of Dracula was released in 1922 and was named Nosferatu. It was directed by Friedrich Wilhelm Murnau and starred Max Schreck as Count Orlock. Nosferatu was produced while Florence Stoker, Bram Stoker's widow and literary executrix, was still alive. Represented by the attorneys of the British Incorporated Society of Authors, she eventually sued the filmmakers. Her chief legal complaint was that she had been neither asked for permission for the adaptation nor paid any royalty. The case dragged on for some years, with Mrs. Stoker demanding the destruction of the negative and all prints of the film. The suit was finally resolved in the widow's favour in July 1925. Some copies of the film survived, however and the film has become well known. The first authorised film version of Dracula did not come about until almost a decade later when Universal Studios released Tod Browning's Dracula starring Bela Lugosi.
    Because of the Stokers' frustrating history with Dracula's copyright, a great-grandnephew of Bram Stoker, Canadian writer Dacre Stoker, with encouragement from screenwriter Ian Holt, decided to write "a sequel that bore the Stoker name" to "reestablish creative control over" the original novel. In 2009, Dracula: The Un-Dead was released, written by Dacre Stoker and Ian Holt. Both writers "based [their work] on Bram Stoker's own handwritten notes for characters and plot threads excised from the original edition" along with their own research for the sequel. This also marked Dacre Stoker's writing debut.In Spring 2012, Dacre Stoker in collaboration with Prof. Elizabeth Miller presented the "lost" Dublin Journal written by Bram Stoker, which had been kept by his great-grandson Noel Dobbs. Stoker's diary entries shed a light on the issues that concerned him before his London years. A remark about a boy who caught flies in a bottle might be a clue for the later development of the Renfield character in Dracula.

    Bibliography

    Novels

  • The Primrose Path (1875)
  • The Snake's Pass (1890)
  • The Watter's Mou' (1895)
  • The Shoulder of Shasta (1895)
  • Dracula
  • (1897)
  • Miss Betty (1898)
  • The Mystery of the Sea (1902)
  • The Jewel of Seven Stars (1903)
  • The Man (aka: The Gates of Life) (1905)
  • Lady Athlyne (1908)
  • The Lady of the Shroud (1909)
  • The Lair of the White Worm (aka: The Garden of Evil) (1911)

  • Short story collections
  • Under the Sunset (1881), comprising eight fairy tales for children.
  • Snowbound: The Record of a Theatrical Touring Party (1908)
  • Dracula's Guest and Other Weird Stories (1914)

  • Uncollected stories
  • "The Bridal of Death" (alternate ending to The Jewel of Seven Stars)
  • "Buried Treasures"
  • "The Chain of Destiny"
  • "The Crystal Cup"
  • "The Dualitists; or, The Death Doom of the Double Born"
  • "Lord Castleton Explains" (chapter 10 of The Fate of Fenella)
  • "The Gombeen Man" (chapter 3 of The Snake's Pass)
  • "In the Valley of the Shadow"
  • "The Man from Shorrox"
  • "Midnight Tales"
  • "The Red Stockade"
  • "The Seer" (chapters 1 and 2 of The Mystery of the Sea)

  • Non-fiction
  • The Duties of Clerks of Petty Sessions in Ireland (1879)
  • A Glimpse of America (1886)
  • Personal Reminiscences of Henry Irving (1906)
  • Famous Impostors (1910)
  • Bram Stoker's Notes for Dracula: A Facsimile Edition (2008) Bram Stoker Annotated and Transcribed by Robert Eighteen-Bisang and Elizabeth Miller, Foreword by Michael Barsanti. Jefferson NC & London: McFarland.

  • Critical works on Stoker
  • William Hughes, Beyond Dracula (Palgrave, 2000)
  • Belford, Barbara. Bram Stoker. A Biography of the Author of Dracula. London: Weidenfeld and Nicolson, 1996.
  • Senf, Carol. Science and Social Science in Bram Stoker's Fiction (Greenwood, 2002).
  • Senf, Carol. Dracula: Between Tradition and Modernism (Twayne, 1998).
  • Senf, Carol A. Bram Stoker (University of Wales Press, 2010).