วันศุกร์ที่ 21 กันยายน พ.ศ. 2555

Toussaint

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     La Toussaint est une fête catholique, célébrée 1er novembre, au cours de laquelle l’Église catholique romaine honore tous les saints, connus et inconnus. La Toussaint précède d’un jour la Commémoration des fidèles défunts, dont la solennité a été officiellement fixée au 2 novembre, deux siècles après la création de la Toussaint.

Histoire

     Cette fête a longtemps eu lieu après les fêtes de Pâques ou suite à la Pentecôte. Au Ve siècle, elle est célébrée en Syrie le vendredi de Pâques. À Rome, au Ve siècle également, une fête en l’honneur des saints et martyrs était déjà célébrée le dimanche après la Pentecôte.
Après la transformation du Panthéon de Rome en sanctuaire chrétien, le pape Boniface IV le consacra, le 13 mai 610, sous le nom de l’église Sainte-Marie-et-des-martyrs. Boniface IV voulait ainsi faire mémoire de tous les martyrs chrétiens dont les corps étaient honorés dans ce sanctuaire. La fête de la Toussaint fut alors fêtée le 13 mai, date anniversaire de la dédicace de cette église consacrée aux martyrs.
C’est peut-être à partir du VIIIe siècle qu’elle est fêtée le 1er novembre, lorsque le pape Grégoire III dédicace, en l’honneur de tous les saints, une chapelle de la basilique Saint-Pierre de Rome.
Vers 830, le pape Grégoire IV ordonne que cette fête soit célébrée dans le monde entier. Pour certains, c’est à l’occasion de cette décision, prise en 835, que la fête de la Toussaint est fixée au 1er novembre. Sur le conseil de Grégoire IV, l’empereur Louis le Pieux institua la fête de tous les saints sur tout le territoire de l’empire carolingien.
Elle a pris place le jour de la fête celte Samain, qui a lieu le 1er novembre de notre calendrier et correspond au début de l’année et de la saison sombre. C’est une fête de passage, de transition, elle dure une semaine, trois jours avant et trois jours après. C’est à la fois le début de l’année nouvelle et la fin de celle qui s’achève. Elle est marquée par des rites druidiques, des assemblées, des beuveries et des banquets rituels. Elle a la particularité d’être ouverte sur l’Autre Monde (le sidh des Irlandais) et donc de favoriser le rapport des hommes avec les dieux. On la retrouve en Gaule sous le nom de Samonios (le mot désigne le mois qui correspond approximativement à novembre), attestée par le calendrier de Coligny.

Signification

Fichier:Wszystkich swietych cmentarz.jpg     Cette fête se fonde sur des textes bibliques comme, entre autres, l’Apocalypse de saint Jean , la première lettre de saint Jean  et l’évangile selon saint Matthieu sur les Béatitudes.
     Elle est dédiée à tous les saints. « Cette célébration groupe non seulement tous les saints canonisés, c’est-à-dire ceux dont l’Église assure, en engageant son autorité, qu’ils sont dans la Gloire de Dieu, mais aussi tous ceux qui, en fait et les plus nombreux, sont dans la béa­titude divine » (dom Robert Le Gall). Il s’agit donc de toutes les personnes, canonisées ou non, qui ont été sanctifiées par l’exercice de la charité, l’accueil de la miséricorde et le don de la grâce divine. Cette fête rappelle donc à tous les fidèles, la vocation universelle à la sainteté.
La Toussaint ne doit pas être confondue avec la Commémoration des fidèles défunts, fêtée le lendemain. Cette dernière est un héritage des lectures monastiques du « rouleau des défunts » : la mention des frères d’une abbaye, ou d’un ordre religieux, au jour anniversaire de leur décès. Elle a été inaugurée par Odilon, abbé de Cluny au XIe siècle.
Cependant, du fait qu’en France, le 1er novembre, jour de la Toussaint, est un jour férié, l’usage est établi de commémorer les morts ce jour au lieu du 2 novembre, comme le témoigne la tradition multiséculaire de chandelles et bougies allumées dans les cimetières et, depuis le XIXe siècle le fleurissement, avec des
chrysanthèmes, des tombes à la Toussaint (évènement particulièrement bien représenté dans le tableau La Toussaint du peintre Émile Friant) ; ces deux gestes symbolisant la vie heureuse après la mort.

Vacances de Toussaint

Fichier:Bundesarchiv B 145 Bild-F011414-0008, Dabringhausen, Kartoffelernte.jpg     Lors de la période de Toussaint, toute la famille paysanne, y compris les enfants, était rassemblée pour récolter manuellement la pomme de terre. Durant cette récolte qui ne s’applique que pour l’hémisphère nord, de nombreux enfants manquaient à l’école, d’où l’instauration progressive de vacances de Toussaint jadis appelés « vacances patates ».
En 2012, les vacances de Toussaint auront lieu, en France, du samedi 27 octobre au lundi 12 novembre.

Dictons régionaux sur la météo de début novembre

     Ces dictons traditionnels, parfois discutables, ne traduisent une réalité que pour les pays tempérés de l’hémisphère nord :
  • « De Saint Michel à la Toussaint, laboure grand train » ou « à la Toussaint, sème ton grain », « à la Toussaint, manchons au bras, gants aux mains », « à la Toussaint blé semé, aussi le fruit enfermé (ou les fruits serrés) ».
  • « À la Toussaint, commence l’été de la Saint Martin » ou au contraire « à la Toussaint, le froid revient et met l’hiver en train ».
  • « S’il neige à la Toussaint, l’hiver sera froid » mais « s’il fait soleil à la Toussaint, l’hiver sera précoce », « s'il fait chaud le jour de la Toussaint, il tombe toujours de la neige le lendemain », « tel Toussaint, tel Noël », « givre à la Toussaint, Noël malsain », « autant d’heures de soleil à la Toussaint, autant de semaines à souffler dans ses mains », « suivant le temps de la Toussaint, l’hiver sera ou non malsain ».
  • « De la Toussaint à la fin de l’Avent, jamais trop de pluie ou de vent » ou « entre la Toussaint et Noël ne peut trop pleuvoir ni venter », « Vent de Toussaint, terreur du marin », « le vent souffle les trois quarts de l’année comme il souffle la veille de la Toussaint ».
  • « La Toussaint venue, laisse ta charrue » ou « le jour des morts ne remue pas la terre, si tu ne veux sortir les ossements de tes pères »

วันจันทร์ที่ 10 กันยายน พ.ศ. 2555

Territoire d'outre-mer (France)

Un territoire d'outre-mer, abrégé en TOM, est un ancien type de division administrative de la France concernant la plupart des territoires de la France d'outre-mer n'ayant pas le statut de département d'outre-mer. La révision constitutionnelle du 28 mars 2003 a aboli ce statut et les territoires concernés ont obtenu celui de collectivité d'outre-mer (COM).
Le terme demeure parfois utilisé en pratique pour des territoires ne disposant ni du statut de DOM, ni de statut de COM.

Des collectivités territoriales

La Constitution du 27 octobre 1946 crée l'Union française. Son article 60 précise que celle-ci « est formée, d'une part, de la République française qui comprend la France métropolitaine, les départements et territoires d'outre-mer [et], d'autre part, des territoires et États associés ». Il en résulte que les territoires d'outre-mer ne sont ni des « États associés » ni des « territoires associés » à la République française, mais, comme les départements d'outre-mer, partie intégrante de la celle-ci.
Les « États associés » s'entendaient des « État protégés » par la République française en vertu d'un traité de protectorat, auquel le Constituant prévoyait de substituer des traités d'association. Les « territoires associés » s'entendaient des territoires administrés par la République française en qualité de mandataire de la Société des Nations.
N'étant pas des « États associés », les territoires d'outre-mer n'étaient pas représentés au Haut-conseil de l'Union française créé par l'article 65 de la Constitution. En revanche, comme les « territoires associés » et les départements d'outre-mer, ils étaient représentés à l'Assemblée nationale et au Conseil de la République. En disposant que « les territoires d'outre-mer élisent des représentants à l'Assemblée nationale et au Conseil de la République dans les conditions prévues par la loi », l'article 79 de la Constitution étendait la représentation parlementaire à l'ensemble des anciennes colonies.
N'étant ni des « États associés » ni des « territoires associés », les territoires d'outre-mer étaient partie intégrante de la République française. Leurs ressortissants étaient de nationalité française.
Comme les départements d'outre-mer, les territoires d'outre-mer étaient des collectivités territoriales de la République française.
Ils devaient « s'administrer librement par des conseils élus au suffrage universel » et dont les décisions devaient être exécutées par leur président.

Des collectivités non départementalisées

Contrairement aux départements d'outre-mer, les territoires d'outre-mer n'étaient pas départementalisés.
Contrairement aux départements d'outre-mer qui, comme les départements métropolitains, relevaient du ministère de l'Intérieur, les territoires d'outre-mer relevaient du ministère de la France d'outre-mer qui avait été substitué à celui des Colonies.
Le régime législatif des territoires d'outre-mer était celui de la spécialité législative.
Le conseil d'État interpréta l'article 72 de la Constitution comme maintenant le régime dit de la spécialité législative, en vertu duquel les lois et décrets sont présumés ne pas s'appliquer de plein droit dans les territoires d'outre-mer.
La Constitution du 27 octobre 1946 maintenait le régime dit des décrets, en vertu duquel la compétence pour étendre l'application d'une loi dans les territoires d'outre-mer est une compétence du chef de l'État.

Liste des anciens territoires d'outre-mer

La notion de territoire d'outre-mer avait été introduite en droit constitutionnel français par la Constitution du 27 octobre 1946 qui créa l'Union française. Celle-ci était « formée, d'une part, de la République française qui compren[ait] la France métropolitaine, les départements et territoires d'outre-mer [et], d'autre part, des territoires et États associés ». Les « territoires associés » étaient les territoires administrés par le République française en qualité de mandataire de la Société des Nations. Il s'agissait du Cameroun oriental et du Togo oriental. Les « États associés » étaient les États protégés par la République française. Les départements d'outre-mer étaient les départements créés outre-mer. Il s'agissait de la Martinique, la Guadeloupe, la Réunion et la Guyane française, érigées en départements par la loi n° 46-451 du 19 mars 1946.
En 1946, les colonies suivantes devinrent des territoires d'outre-mer :
  • La colonie du Sénégal devint le Territoire du Sénégal ;
  • La colonie de la Mauritanie devint le Territoire de la Mauritanie ;
  • La colonie du Soudan français devint le Territoire du Soudan ;
  • La colonie de la Guinée française devint le Territoire de la Guinée ;
  • La colonie de la Côte-d'Ivoire devint le Territoire de la Côte-d'Ivoire ;
  • La colonie du Dahomey devint le Territoire du Dahomey ;
  • La colonie du Niger devint le Territoire du Niger ;
  • La colonie du Gabon devint le Territoire du Gabon ;
  • La colonie du Moyen-Congo devint le Territoire du Moyen-Congo ;
  • La colonie de l'Oubangui-Chari devint le Territoire de l'Oubangui ;
  • La colonie du Tchad devint le Territoire du Tchad ;
  • La Côte française des Somalis devint le Territoire des Somalis ;
  • La colonie de Madagascar devint le Territoire de Madagascar ;
  • Les Établissements français de l'Inde devinrent le Territoire de l'Inde française ;
  • Les Établissements français de l'Océanie devinrent le Territoire des établissements français de l'Océanie ;
  • Les Établissements de Saint-Pierre et Miquelon devinrent le Territoire de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Par le traité signé à Chongqing, le 28 février 1946, la République française, qui avait déjà cédé le territoire à bail de Kouang-Tchéou-Wan en août 1945, abandonna ses droits à Chang-Hai, Tien-Tsin, Hankéou et Canton, ainsi que dans le quartier diplomatique de Pékin.
Les provinces du Laos qui ne ressortissaient pas du Royaume de Luang-Prabang mais de l'administration directe française, ne furent pas érigées en territoire d'outre-mer mais incorporées au Royaume du Laos, membre, en qualité d'État associé, de l'Union française. Les villes de Hanoï, Haïphong et Tourane, cédées, en 1888, à la République française, ne furent pas davantage érigées en territoires d'outre-mer, mais incorporées à la République du Vietnam. Il en alla de même du Tonkin.
Le Togo oriental et le Cameroun oriental ne furent pas érigés en territoires d'outre-mer. La République du Cameroun accéda à l'indépendance le 1er janvier 1960, en vertu de la déclaration commune signée à Paris, le 31 décembre 1959.
Les Nouvelles-Hébrides ne furent pas érigées en territoire d'outre-mer.
Trois territoires d'outre-mer furent supprimés entre 1946 et 1958.
La loi n° 47-1853 du 20 septembre 1947 incorpora les Territoires du Sud à l'Algérie. Le décret n° 57-903 du 7 août 1957 divisa la partie des Territoires du Sud relevant de l'Organisation commune des régions sahariennes en deux départements : celui des Oasis et celui de la Saoura.
D'autre part, la loi n° 49-733 du 4 juin 1949 incorpora le Territoire de la Cochinchine à l'État associé du Viet-Nam.
Enfin, deux traités incorporèrent le Territoire de l'Inde française à l'Union indienne, État indépendant. En effet, par le traité signé à Paris, le 2 février 1951, la République française céda la ville libre de Chandernagor à l'Union indienne. Puis, par le traité signé à New Delhi, le 28 mai 1958, la République française céda à l'Union indienne les Établissements français de Pondichéry, Karikal, Mahé et Yanaon.
Trois autres territoires d'outre-mer furent créés entre 1946 et 1958.
La loi n° 46-973 du 9 mai 1946créa le Territoire des Comores, recouvrant l'archipel des Comores.
D'autre part, la loi n° 47-1707 du 4 septembre 1947 créa le Territoire de la Haute-Volta.
Enfin, la loi n° 55-1052 du 6 août 1955créa le Territoire des Terres australes et antarctiques françaises, comprenant les îles Saint-Paul et Amsterdam, les archipels Crozet et Kerguelen ainsi que la Terre Adélie.
En 1958, le Territoire de la Guinée accéda à l'indépendance sous le nom de République de Guinée.
L'article 76 de la Constitution du 4 octobre 1958 garantissait aux territoires d'outre-mer le maintien de leur statut. Mais il leur réservait le droit de devenir « soit [des] départements d'outre-mer de la République, soit, groupés ou non entre eux, [des] États membres de la Communauté ». Quant à l'article 86 de la Constitution du 4 octobre 1958, il réservait aux États membres de la Communauté le droit de devenir indépendants et de cesser, de ce fait, d'appartenir à la Communauté. Douze territoires d'outre-mer choisirent de devenir des États membres de la Communauté avant d'accéder à l'indépendance, à savoir :
  • Le Territoire du Sénégal devint la République du Sénégal, qui adhéra à la Communauté, avant d'accéder à l'indépendance ;
  • Le Territoire de la Mauritanie devint la République islamique de Mauritanie, qui adhéra à la Communauté, avant d'accéder à l'indépendance, le 27 novembre 1960 ;
  • Le Territoire du Soudan français devint la République soudanaise, qui adhéra à la Communauté, avant d'accéder à l'indépendance ;
  • Le Territoire de la Côte-d'Ivoire devint la République de Côte-d'Ivoire, qui adhéra à la Communauté, avant d'accéder à l'indépendance, le 7 août 1960 ;
  • Le Territoire de la Haute-Volta devint la République de Haute-Volta, qui adhéra à la Communauté, avant d'accéder à l'indépendance, le 4 août 1960 ;
  • Le Territoire du Dahomey devint la République du Dahomey, qui adhéra à la Communauté, avant d'accéder à l'indépendance, le 31 juillet 1960 ;
  • Le Territoire du Niger devint la République du Niger, qui adhéra à la Communauté, avant d'accéder à l'indépendance, le 2 août 1960 ;
  • Le Territoire du Gabon devint la République gabonaise, qui adhéra à la Communauté, avant d'accéder à l'indépendance, le 16 août 1960 ;
  • Le Territoire du Moyen-Congo devint la République du Congo, qui adhéra à la Communauté, avant d'accéder à l'indépendance, le 14 août 1960 ;
  • Le Territoire de l'Oubangui-Chari devint la République centrafricaine, qui adhéra à la Communauté, avant d'accéder à l'indépendance, le 12 août 1960 ;
  • Le Territoire du Tchad devint la République du Tchad, qui adhéra à la Communauté, avant d'accéder à l'indépendance, le 10 août 1960 ;
  • Le Territoire de Madagascar devint la République malgache, qui adhéra à la Communauté, avant d'accéder à l'indépendance.
Par le décret n° 60-555 du 1er avril 1960, les îles Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India sont placées sous l'autorité du ministre chargé des départements d'outre-mer et des territoires d'outre-mer.
De 1961 à 2003, un seul territoire d'outre-mer fut créé.
La loi n° 61-814 du 29 juillet 1961 créa le Territoire des îles Wallis et Futuna, comprenant « les îles Wallis, Futuna, Alofi et les îlots qui en dépendent ».
De 1961 à 2003, trois territoires d'outre-mer furent supprimés.
Par la loi n° 67-521 du 3 juillet 1967, le Territoire de la Côte française des Somalis devint le Territoire français des Afars et Issas.
La loi n° 76-664 du 19 juillet 1976 érigea le Territoire de Saint-Pierre et Miquelon en département d'outre-mer, statut qu'il conservera jusqu'à ce que la loi n° 85-595 du 11 juin 1985 l'érigea en collectivité territoriale sui generis, c'est-à-dire à statut particulier.
La loi n° 76-1212 du 24 décembre 1976 érigea Mayotte en collectivité territoriale sui generis.
Les territoires d'outre-mer, avant la révision constitutionnelle de 2003, étaient les suivants :
  • Nouvelle-Calédonie
  • Polynésie française
  • Terres australes et antarctiques françaises
  • Wallis-et-Futuna
Mayotte est devenu un département d'outre-mer, Saint-Pierre-et-Miquelon est doté d'un statut sui generis, ni département d'outre-mer, ni territoire d'outre-mer.

Évolution actuelle du statut juridique officiel des anciens DOM-TOM DAEMS

Le statut juridique des territoires de souveraineté française en outre-mer est fondé uniquement sur les relations qui les lient avec l’État français, et sur leurs frontières administratives qui définissent leur territoire. Il est indépendant de leur fonctionnement propre, mais leur confère une personnalité juridique. Le statut de TOM remplacé par celui de COM reconnaît que ces territoires sont fondés à être gérés localement et collectivement par les populations concernées qui y résident.
Aussi, en devenant COM, les anciens DOM-ROM et TOM doivent acquérir une autonomie financière et fiscale, et l’État simplifie ses relations avec ces territoires grâce à un interlocuteur unique ayant autorité sur les territoires de la collectivité (dans les limites que leur permet la Constitution française) et disposant de pouvoirs locaux plus importants avec une assiette financière plus large.
Les anciens TOM ont rejoint le statut de collectivité d’outre-mer (COM) qui a été créé constitutionnellement pour inclure les départements/régions d’outre-mer (DOM-ROM), mais que ceux-ci ont rejeté par référendum local.
Les territoires de souveraineté française en outre-mer sont donc aujourd’hui distingués suivant :
  • le nouveau statut de COM (avec un statut transitoire particulier pour la Nouvelle-Calédonie),
  • ou celui plus ancien de DOM-ROM conservé dans les quatre départements d’outre-mer plus peuplés,
  • ou celui de domaine privé de l’État pour les territoires sans résidents permanents.
L’acronyme informel DOM-TOM (départements d’outre-merterritoires d’outre-mer) continue à être utilisé en pratique pour désigner l’ensemble des territoires sous souveraineté française hors métropole, mais on devrait plutôt parler des DOM-COM.

Désignations particulières des anciens DOM-TOM

Les DOM-TOM actuels, en choisissant de conserver leur ancien statut juridique, n’ont pas changé leur désignation habituelle de « département d’outre-mer » et de « région d’outre-mer », ou simplement de « département » et « région » (au même titre que les autres départements et régions métropolitains).
Les COM actuels disposent en outre de désignations particulières, conservées malgré le changement de leur ancien statut de TOM, relatives à leur organisation exécutive et administrative propre.

Dans les DOM-ROM et les COM

Les COM (puisqu’ils sont habités par des électeurs résidents permanents) disposent d’une assemblée locale élue unique, au contraire des DOM-ROM qui ont conservé deux assemblées locales en rejetant le statut de COM.
La République française est représentée dans les DOM-ROM et COM par un préfet (comme dans les départements et régions métropolitains, mais nommé par le ministre français de l’outre-mer) pour les questions de souveraineté (citoyenneté, sécurité et défense). Il y est là aussi chargé de l’application des lois nationales françaises ou des décisions des assemblées et conseils locaux, ainsi que de veiller à la constitutionnalité des décisions des assemblées et représentants locaux élus et de contrôler l’exécutif et l’administration locale.
Comme partout en France, le préfet du DOM-ROM ou du COM peut suppléer à tout manquement des représentants exécutifs (élus ou non) de sa circonscription, en tant qu’administrateur.

Dans les domaines privés de l’État en outre-mer

Les domaines privés de l’État en outre-mer (ou districts d’outre-mer) sont aussi normalement placés sous l’autorité d’un représentant officiel de l’État chargé de ce domaine privé ou du COM le plus proche. Ce représentant est nommé par le ministre français de l’outre-mer, comme dans les DOM-ROM et les autres COM.
Dans les domaines privés de l’État, aucun citoyen français ne peut y résider légalement de façon permanente. Il ne peut donc y avoir d’électeurs ni de liste électorale, et donc aucune assemblée locale élue et compétente ayant une identité juridique. Ces domaines sont donc gérés par un conseil réduit de représentants nommés par l’État (nommés temporairement par le ministre de l’outre-mer, en fonction des missions menées et de leur compétence, en l’absence d’électeurs locaux) mais même ces représentants ne peuvent non y résider légalement de façon permanente. Le conseil du domaine a à sa tête un administrateur supérieur, également nommé par l’État.
Aussi, un préfet (représentant local officiel de l’État) peut y tenir en outre la charge d’administrateur supérieur (en lieu et place d’une assemblée locale élue) pour les questions relatives au budget et la gestion des affaires locales touchant le domaine ; cet administrateur peut donc (comme les assemblées locales des DOM-ROM et COM habités) prendre des décisions d’ordre législatif local (au-delà des seuls décrets exécutifs dont disposent les préfets pour l’application des lois nationales).
Il n’est pas exclus que la charge d’administrateur supérieur du domaine revienne à un autre préfet que celui du domaine, ou un autre représentant de l’État ayant une charge pour ce domaine, ou que celui-ci soit désigné ou élu par le conseil du domaine, toutefois jusqu’à présent cette charge est toujours revenue à un préfet : le préfet du domaine lui-même ou bien le préfet d’un autre DOM ou COM.
Par exemple, le préfet de la Réunion tenait la charge d’administrateur supérieur du domaine des TAAF, jusqu’à ce que la préfecture des TAAF soit créée (dont le siège permanent reste à la Réunion, même si le chef-lieu des TAAF est sur l’île Amsterdam, en raison de l’interdiction de résidence permanente et des difficultés de liaison uniquement maritimes pendant seulement une partie de l’année) et un préfet des TAAF nommé à sa tête, prenant alors la charge d’administrateur supérieur du domaine des TAAF (mais aussi celle d’administrateur supérieur du domaine des Îles Éparses, charge qui était aussi tenue auparavant par le préfet de la Réunion).
Toutefois, pour le domaine de l'île de Clipperton (qui n’a pas de préfecture car il n’a ni habitant permanent, ni même une occupation permanente comme dans les TAAF ou les îles Éparses), c’est le haut-commissaire de la République française en Polynésie française qui tient toujours la charge d’administrateur supérieur de l'île de Clipperton.
En cas d’absence du préfet ou du haut-commissaire chargé de ce domaine, la charge d’administrateur supérieur revient au ministre chargé de l’outre-mer, qui peut aussi la déléguer à un autre membre du conseil de domaine ou un autre représentant officiel de l’État de la région.

วันอาทิตย์ที่ 2 กันยายน พ.ศ. 2555

Mitt Romney

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Synopsis

     Mitt Romney was born on March 12, 1947 in Detroit, Michigan. The son of former Michigan Governor George Romney, Romney founded the investment firm Bain Capital. He ran for the Massachusetts Senate in 1994, but was defeated by incumbent Edward Kennedy. Romney took over the Salt Lake Organizing Committee and helmed a successful 2002 Olympic Games. He was elected governor of Massachusetts in 2003 and made a run for the Republican presidential nomination in 2008,

 

Quotes

"... The American people are the greatest people in the world. What makes America the greatest nation in the world is the heart of the American people: hardworking, innovative, risk-taking, God-loving, family oriented American people."
– Mitt Romney
"I feel very deeply about the need to respect and tolerate people of different social, or sexual, orientation. But at the same time, I believe marriage should be preserved as an institution for one man and one woman."
– Mitt Romney
but lost to John McCain. In June 2011, Romney announced his bid for the 2012 Republican presidential nomination and by May 2012, he had become the Republican Party's presumptive nominee. In August 2012, Romney announced U.S. Representative Paul Ryan of Wisconsin as his running mate. Later that month, Romney was officially named the Republican Party's nominee for president.

Early Life

     Born Willard Mitt Romney on March 12, 1947 in Detroit, Michigan, and raised in Bloomfield Hills, Michigan, Mitt Romney attended the prestigious Cranbrook School before receiving his undergraduate degree from Brigham Young University in 1971. He attended Harvard Law School and Harvard Business School, and received both a law degree and a Master of Business Administration degree in 1975.
Romney married Ann Davies in 1969; they have five sons, Tagg, Matt, Josh, Ben and Craig. Mitt and Ann Romney are members of the Church of Jesus Christ of Latter-day Saints, also known as the Mormon Church. Their openness about their faith brought Mormonism into the national spotlight, and created unique media attention for the Romneys and other famous Mormons.

Entry into Politics

     The son of George Romney, a former governor of Michigan, who ran for the Republican Party's presidential nomination in 1968 (he was defeated by Richard Nixon), Mitt Romney began his career in business. He worked for the management consulting firm Bain & Company before founding the investment firm Bain Capital in 1984. A decade later, in 1994, he ran for a seat in the U.S. Senate in Massachusetts, but was defeated by longtime incumbent Ted Kennedy.
Romney stepped into the national spotlight in 1999, when he took over as president of the Salt Lake Organizing Committee. He helped rescue the 2002 Winter Olympics from financial and ethical woes, and helmed a successful Salt Lake City Olympic Games in 2002.
In 2004, Romney authored the book Turnaround: Crisis, Leadership, and the Olympic Games.

Massachusetts Governor

     Romney parlayed his success with the Olympics into politics when he was elected governor of Massachusetts in 2003. During Romney's term as governor, he oversaw the reduction of a $3 billion deficit. He also signed into law a health-care reform program to provide nearly universal health care for Massachusetts residents.

2008 Presidential Run

     After serving one term, Romney declined to run for re-election and announced his bid for U.S. President. Romney made it through Super Tuesday, winning primaries in Massachusetts, Alaska, Minnesota, Colorado and Utah, before losing the Republican nomination to U.S. Senator John McCain of Arizona. In total, Romney spent $110 million on his campaign, including $45 million of his own money.
Romney continued to keep his options open for a possible future presidential run. He maintained much of his political staff and political action committees, and raised funds for fellow Republican candidates. In March 2010, Romney published the book No Apology: The Case for American Greatness, which debuted on The New York Times' best-seller list.

2012 Campaign

     At a farm in New Hampshire on June 2, 2011, Mitt Romney announced the official start of his 2012 campaign. A vocal critic of President Barack Obama, Romney has taken many standard Republican positions on taxes, the economy and the war on terror. Romney's critics charge him with changing his position on several key issues including abortion, which he opposes, and health care reform—he opposed President Obama's health care reform program, which was similar to the Massachusetts plan Romney supported as governor.
     From the start of his campaign, Romney emerged as the front-runner for the Republican nomination. He showed more mainstream Republican appeal than Tea Party-backed competitors such as Texas governor Rick Perry. In January 2012, Romney scored a decisive victory in the New Hampshire Republican primary. He captured more than 39 percent of votes, way ahead of his competitors, including Ron Paul and Jon Huntsman. As the race has continued, Rick Santorum became his greatest competition, winning several states. But Romney secured a substantial lead in the number of delegates needed to clinch the nomination.
     In April 2012, Romney benefitted from a narrowing of the field when Santorum announced he was suspending his campaign. He publicly paid tribute to his former rival, saying that Santorum "has proved himself to be an important voice in our party and in the nation." After Santorum's departure, Romney only had two opponents left—Ron Paul and Newt Gingrich. Gingrich threw in the towel that May.
     With the Republican nomination practically his, Romney and President Barack Obama ended up in a war of words in July 2012. Obama's campaign ran ads claiming that Romney was the head of Bain Capital until 2001, not until 1999, as he had previously stated. Around the same time, news reports began circulating regarding economy-stifling practices by Bain Capital; according to the reports, Romney's company had invested in several businesses that specialized in relocating jobs overseas. The reports, along with Obama's ads, were huge blows to the Romney campaign. But Romney's campaign fired back with its own political ads, claiming that Obama was more interested in helping his  donors than looking out for the American people. This was only the beginning of the slinging of barbs and arrows between the two candidates.
Later in July, Romney garnered negative attention while attending the 2012 Summer Olympic Games in London: While there, Romney stated in a interview with NBC that London's preparations for the Games were somewhat "disconcerting." London citizens and viewers worldwide were outraged by Romney's remarks. According to The Guardian, in the hours after the NBC interview was broadcast, David Cameron rebuked Romney's remarks, saying, "We are holding an Olympic Games in one of the busiest, most active, bustling cities in the world. Of course it's easier if you hold an Olympic Games in the middle of nowhere."
     In response to the criticism, Romney later retracted, stating, "I am very delighted with the prospects of a highly successful Olympic Games. What I have seen shows imagination and forethought and a lot of organisation and [I] expect the Games to be highly successful," according to The Guardian.
     Criticism surrounding his Games remark began to wane in early August 2012, when Romney announced 42-year-old U.S. Representative Paul Ryan of Wisconsin as his running mate for vice president. Ryan, a fiscal conservative, chairs the House of Representatives Budget Committee. Directly following the announcement, which ended months-long coverage of potential vice-presidential candidates for 2012, media attention surrounding Romney's campaign heavily focused on Ryan.
     On August 28, 2012, Romney became the Republican Party's official presidential nominee, receiving 2,061 delegate votes—nearly double the required 1,144—on the first day of the 2012 Republican National Convention, held in Tampa, Florida. During the convention, election candidates Romney and Ryan received support from several fellow Republican politicians, including Romney's competitor in the 2008 Republican presidential primaries, John McCain. "For four years, we have drifted away," McCain said on the second day of the convention, according to the Los Angeles Times. "People don't want less of America, they want more. What they want to know is, whether we still have faith ... Mitt Romney has that faith, and I trust him to lead us."