วันจันทร์ที่ 26 กันยายน พ.ศ. 2554

Jean de La Fontaine



     Jean de La Fontaine (né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, et mort le 13 avril 1695 à Paris) est un poète français de la période classique dont l'histoire littéraire retient essentiellement les Fables et dans une moindre mesure les contes licencieux. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes.
     C'est en effet en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope, qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Le premier recueil qui correspond aux livres I à VI des éditions actuelles est publié en 1668, le deuxième (livres VII à XI) en 1678, et le dernier (livre XII actuel) est daté de 1694. Le brillant maniement des vers et la visée morale des textes, parfois plus complexes qu'il n'y paraît à la première lecture, ont déterminé le succès de cette œuvre à part et les Fables de La Fontaine sont toujours considérées comme un des plus grands chefs d’œuvre de la littérature française. Le fabuliste a éclipsé le conteur d'autant que le souci moralisant a mis dans l’ombre les contes licencieux publiés entre 1665 et 1674.

Biographie

     Jean de La Fontaine passe ses premières années à Château-Thierry dans l'hôtel particulier que ses parents, Charles de La Fontaine et Françoise Pidoux, ont acheté en 1617 au moment de leur mariage. Le poète gardera cette maison jusqu'en 1676. Classée monument historique en 1886, la demeure du fabuliste abrite aujourd’hui le Musée Jean de La Fontaine.

 

Années de formation (1641-1658)

     On dispose de très peu d’informations sur les années de formation de Jean de La Fontaine. On sait qu’il a étudié au collège de Château-Thierry jusqu’en troisième où il apprit surtout le latin, mais n’étudia pas le grec. En 1641, il entre à l’Oratoire. Mais dès 1642, il quitte cette carrière religieuse, préférant lire L'Astrée, d’Honoré d'Urfé, et Rabelais, plutôt que Saint Augustin.
Il reprend des études de droit et fréquente un cercle de jeunes poètes : les chevaliers de la table ronde, où il rencontre Pellisson, François Charpentier, Tallemant des Réaux, et Antoine de Rambouillet de La Sablière, qui épousera la future protectrice du poète Marguerite de La Sablière. Il obtient en 1649, un diplôme d’avocat au parlement de Paris.
     Entre temps, en 1647, son père lui organise un mariage de complaisance avec Marie Héricart, à la Ferté-Milon. Marie Héricart est la fille de Louis Héricart, lieutenant civil et criminel du bailliage de La Ferté-Milon, et d’Agnès Petit. Le contrat de mariage est signé dans cette bourgade proche de Château-Thierry le 10 novembre 1647, chez le notaire Thierry François. Il est alors âgé de 26 ans et elle de 14 ans et demi. Elle lui donne un fils, Charles. Il se lasse très vite de son épouse qu’il délaisse. Ses fréquentations parisiennes, pour ce que l’on en sait, sont celles des sociétés précieuses et libertines de l’époque.
     En 1652, La Fontaine acquiert la charge de maître particulier triennal des eaux et des forêts du duché de Château-Thierry, à laquelle se cumule celle de son père à la mort de celui-ci. Tâche dont on soupçonne La Fontaine de ne guère s’occuper avec passion ni assiduité et qu’il revendit intégralement en 1672. C’est ainsi qu’il amorce une carrière de poète par la publication d’un premier texte, une comédie adaptée de Térence, L’Eunuque, en 1654, qui passe totalement inaperçue.

 

Au service de Fouquet (1658-1663)

     En 1658, il entre au service de Fouquet, Surintendant des Finances, auquel, outre une série de poèmes de circonstances prévus par contrat - une « pension poétique » - il dédie le poème épique Adonis tiré d’Ovide et élabore un texte composite à la gloire du domaine de son patron, le Songe de Vaux, qui restera inachevé, car Fouquet est arrêté sur ordre de Louis XIV ; La Fontaine écrit en faveur de son patron en 1662, l’Ode au Roi puis l’Élégie aux nymphes de Vaux. Certains biographes ont soutenu que cette défense de Fouquet lui avait valu la haine de Jean-Baptiste Colbert, puis celle de Louis XIV lui-même, sans que l’on ne dispose de témoignages clairs à ce sujet. On ne sait pas exactement si son voyage en Limousin en 1663 est un exil ordonné par l’administration Louis XIV, ou une décision librement consentie d’accompagner son oncle Jannart, lui exilé. Il tire de ce déplacement une Relation d’un Voyage de Paris en Limousin : il s’agit d’un récit de voyage sous forme de lettres en vers et en prose adressées à son épouse, publié de façon posthume.

 

L’apogée de l’activité littéraire (1664-1679)

     En 1664, il passe au service de la duchesse de Bouillon et de la duchesse d’Orléans. La Fontaine partage alors son temps entre Paris et Château-Thierry en qualité de gentilhomme - ce qui assure son anoblissement. C’est le moment où La Fontaine fait une entrée remarquée sur la scène littéraire publique avec un premier conte, tiré de l'Arioste, Joconde. Cette réécriture suscite en effet une petite querelle littéraire, sous forme d’une compétition avec la traduction qu’en a proposée Bouillon peu de temps avant ; le débat porte sur la liberté dont peut disposer le conteur par rapport à son modèle : là où le texte de Bouillon est extrêmement fidèle, voire parfois littéral, celui de La Fontaine s’écarte à plusieurs reprises du récit du Roland furieux. La Dissertation sur Joconde, qu’on attribue traditionnellement à Boileau, tranche le débat magistralement à l’avantage du conte de La Fontaine.
     Deux recueils de contes et nouvelles en vers se succèdent alors, en 1665 et 1666, dont les canevas licencieux sont tirés notamment de Boccace et des Cent Nouvelles Nouvelles. Continuation de cette expérience narrative mais sous une autre forme brève, cette fois de tradition morale, les Fables choisies et mises en vers, dédiées au Grand Dauphin, paraissent en 1668.
     En 1669, La Fontaine ajoute un nouveau genre à son activité en publiant le roman Les amours de Psyché et de Cupidon, qui suscite une relative incompréhension au vu de sa forme inédite : mélange de prose et de vers, de récit mythologique - cette fois tiré d’Apulée - et de conversations littéraires, le texte contrevient à des principes élémentaires de l’esthétique classique.
     C’est à partir de la fiction des « quatre amis » que met en scène ce roman qu’on a spéculé sur l’amitié qui unirait La Fontaine, Molière, Boileau et Racine, sans grande preuve : si La Fontaine est lié de façon éloignée à la famille de Racine, leurs relations sont épisodiques ; les rapports avec Molière ne sont pas connus si tant est qu’ils existent ; quant à Boileau, il n’y a guère de trace d’une telle amitié.
     Après sa participation à un Recueil de poésies chrétiennes et diverses édité en 1670 par Port-Royal, La Fontaine publie successivement, en 1671, un troisième recueil de Contes et nouvelles en vers, et un recueil bigarré, contenant des contes, des fables, des poèmes de l’époque de Fouquet, des élégies, sous le titre de Fables nouvelles et autres poésies.
En 1672, meurt la Duchesse d’Orléans : La Fontaine connaît alors de nouvelles difficultés financières ; Marguerite de La Sablière l’accueille et l’héberge quelques mois après, probablement en 1673.
     En 1674, La Fontaine se lance dans un nouveau genre : l’opéra, avec un projet de collaboration avec Jean-Baptiste Lully, qui avorte. C’est l’occasion d’une violente satire de La Fontaine contre Lully, registre rare dans son œuvre, dans un poème intitulé Le Florentin (Lully était originaire de Florence).
     La même année, un recueil de Nouveaux Contes est publié - mais cette fois-ci, sans qu’on sache très bien pourquoi, l’édition est saisie et sa vente interdite : si La Fontaine avait chargé le trait anticlérical et la licence, reste que ces contes demeuraient dans la tradition du genre et dans une topique qui rendait relativement inoffensive leur charge.
     Après deux recueils de Contes, c’est à nouveau un recueil de Fables choisies et mises en vers que publie La Fontaine en 1678 et 1679, cette fois-ci dédié à Madame de Montespan, maîtresse du Roi : ce sont les livres actuellement VII à XI des Fables, mais alors numérotés de I à V.

 

Les années 1680, autour de l’Académie

     Période moins faste, où les productions sont quantitativement moins importantes, mais non moins diverses : ainsi, en 1682, La Fontaine publie un « Poème du Quinquina », poème philosophique dans la manière revendiquée de Lucrèce à l’éloge du nouveau médicament, et accompagné de deux nouveaux contes.
     L’activité littéraire des années 1665-1679 se solde en 1684 par une élection, néanmoins tumultueuse, à l’Académie française, sans qu’on puisse préciser les exactes raisons de cette difficulté : on a pu faire l’hypothèse que l’administration louis-quatorzième gardait rancune au poète qui avait publié deux poèmes en faveur de Fouquet lors du procès de celui-ci ; le discours des opposants à cette entrée de La Fontaine à l’Académie s’appuie quant à lui sur l’accusation d’immoralité lancée contre les recueils de Contes et nouvelles en vers. Toujours est-il que La Fontaine, après une vague promesse de ne plus rimer de contes, est reçu le 2 mai 1684 à l’Académie, où, en sus du remerciement traditionnel, il prononce un Discours à Madame de La Sablière où il se définit, en une formule fameuse, comme « papillon du Parnasse ».
     L’année suivante, l’Académie est encore le cadre d’une nouvelle affaire dans laquelle est impliqué La Fontaine : Antoine Furetière, qui en composant son propre dictionnaire a passé outre le privilège de la compagnie en cette matière, est exclu, et lance une série de pamphlets notamment contre La Fontaine, son ancien ami, qu’il accuse de trahison et contre lequel il reprend l’accusation de libertinage.
     C’est une autre vieille amitié, elle sans rupture, qui donne jour, la même année, aux Ouvrages de prose et de poésie des sieurs de Maucroix et de La Fontaine ; le recueil contient des traductions de Platon, Démosthène et Cicéron par François de Maucroix et de nouvelles fables et de nouveaux contes de La Fontaine, qui aura peu attendu pour trousser quelque nouvelle licencieuse.
     Nouveau scandale, de plus grande ampleur, à l’Académie : la lecture du poème Le siècle de Louis Le Grand de Charles Perrault déclenche la Querelle des Anciens et des Modernes, dans laquelle La Fontaine se range, non sans ambiguïtés, du côté des Anciens, par une Épître à Monsieur de Soissons, prétexte à une déclaration de principes littéraires, dont la plus fameuse reste « Mon imitation n’est point un esclavage ».

 

Les dernières années et les dernières fables (1689-1695)

     Une série de fables est publiée en revue entre 1689 et 1692, qui est rassemblée en 1693 avec des inédites et celles de 1685, dans un ultime recueil, notre actuel livre XII, dédié au duc de Bourgogne, fils aîné du Grand Dauphin, et à ce titre héritier présomptif de la Couronne.
     La Fontaine tombe gravement malade fin 1692, vraisemblablement de la tuberculose. Il demande alors à voir un prêtre, et le curé de l'église Saint-Roch lui envoie le jeune abbé Pouget, qui vient d'obtenir son doctorat de théologie. Celui-ci s'applique à lui faire abjurer sa vie épicurienne et ses écrits anticléricaux, et le soumet quotidiennement à des exercices religieux. Il reçoit l'extrême-onction le 12 février 1693. Sont présents des membres de l'Académie française, des amis, et des prêtres. La Fontaine annonce renoncer à l'écriture et à la publication de ses contes et fables. Cet événement est en particulier rapporté par un récit de l'abbé Pouget, en 1718, mais ne figure pas sur les registres de l'Académie. Il promet également de n'écrire que des ouvrages pieux. Il traduira ainsi le Dies Irae, qu'il fera lire devant l'Académie le jour de l'introduction de Jean de La Bruyère.
     Il meurt le 13 avril 1695, et est inhumé le lendemain au cimetière des Saints-Innocents. On trouve sur son corps un cilice, pénitence que l'abbé Pouget jure ne pas avoir ordonnée. Sa dépouille sera transférée en 1817 avec celle de Molière au cimetière du Père-Lachaise.

Nicolas Sarkozy



     Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, dit Nicolas Sarkozy , est un homme d'État français, né le 28 janvier 1955 à Paris.


      Alors qu'il est président de l'UMP, Nicolas Sarkozy remporte l'élection présidentielle de 2007 avec 53,06 % des voix au second tour, face à Ségolène Royal. Il prend ses fonctions de vingt-troisième président de la République française le 16 mai 2007. À ce titre, il préside notamment le Conseil européen en 2008, l'Union pour la Méditerranée et le G20 pour l'année 2011. Son mandat est marqué par des crises internationales (enchaînement d'une crise financière mondiale, d'une crise économique mondiale et de la crise de la dette dans la zone euro, printemps arabe).


Naissance et jeunesse

      En 1949, Pal Sarkozy, devenu publicitaire, rencontre Andrée Mallah, alors étudiante en droit. Ils se marient le 8 février 1950 dans le 17e arrondissement de Paris. De cette union naîtront trois garçons : Guillaume, né en 1951, futur chef d'entreprise dans le textile (vice-président du MEDEF entre 2000 et 2006), puis Nicolas, né le 28 janvier 1955 dans le 17e arrondissement de Paris ; pour l'état civil, son nom complet est Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa. Enfin François naît en 1957, et deviendra pédiatre, chercheur en biologie puis dirigeant de sociétés (vice-président de BioAlliance Pharma et président de Publicis Healthcare Consulting).
     Mais le père quitte le domicile conjugal en 1959, ce qui entraîne le divorce du couple. Andrée Mallah reprend alors ses études pour pouvoir travailler et élever ses enfants. Cette éducation est réalisée avec l'aide de la nouvelle figure paternelle de la famille que devient maintenant le grand-père Bénédict. Andrée Mallah et ses enfants s'installent donc chez ce dernier qui habite alors rue Fortuny, dans le 17e arrondissement de Paris. La mère réussit à devenir avocate, et exerce au barreau de Nanterre ; elle plaidera notamment dans l'affaire Villarceaux en 1971. Lorsque Bénédict meurt en 1973, la famille s'installe finalement avenue Charles-de-Gaulle à Neuilly-sur-Seine (département des Hauts-de-Seine), se rapprochant ainsi de nouveau de Pal Sarkozy qui s'y était établi.

     Après ce premier divorce, Pal Sarkozy se remariera trois fois. De son deuxième mariage avec Christine de Ganay naîtront deux enfants : Caroline et Olivier, né Pierre-Olivier, qui deviendra co-directeur de la direction financière du groupe Carlyle.


Études

     Élève du lycée Chaptal (8e arrondissement de Paris), qu'il quitte pour redoubler sa sixième au Cours Saint-Louis de Monceau situé rue de Monceau, dans le même quartier, Nicolas Sarkozy obtient un baccalauréat B en 1973.

     Étudiant à l'université Paris X Nanterre, il y obtient une maîtrise de droit privé en 1978. Deux ans plus tard, au terme de ses études universitaires, il décroche un certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA) avec la note de 10/20. Il a par ailleurs obtenu un DEA en sciences politiques, lors de la deuxième session, avec un mémoire sur le référendum du 27 avril 1969.

     En septembre 1979, il entre à l'Institut d'études politiques de Paris section Pol.Eco.Soc. dont, en 1981, il ne ressort pas diplômé. Selon Catherine Nay, cet échec serait dû à une note éliminatoire en anglais.

Il effectue son service militaire en 1978, à la Base aérienne 117 Paris (quartier Balard), dans le 15e arrondissement de Paris, où il appartient au Groupe rapide d'intervention chargé du nettoyage.



วันจันทร์ที่ 12 กันยายน พ.ศ. 2554

Brothers Grimm




     The Brothers Grimm (German: Die Brüder Grimm or Die Gebrüder Grimm), Jacob Grimm(January 4, 1785 – September 20, 1863) and Wilhelm Grimm (February 24, 1786 – December 16, 1859), were German academics, linguists, and cultural researchers who collected folklore and published several collections of it as Grimm's Fairy Tales, which became very popular. Jacob also did academic work in philology, related to how the sounds in words shift over time (Grimm's law); he was also a lawyer whose legal work, German Legal Antiquities (Deutsche Rechtsaltertümer) in 1828, made him a valuable source of testimony about the origin and meaning of much legal historical idiom usage and symbolism.They can be counted along with Karl Lachmann and Georg Friedrich Benecke as founding fathers of Germanic philology and German studies. Late in life they undertook the compilation of the first German dictionary: Wilhelm died in December 1859, having completed the letter D; Jacob survived his brother by nearly four years, completing the letters A, B, C and E, and was working on Frucht (fruit) when he collapsed at his desk.
   
   The first collection of fairy tales Children's and Household Tales ((Kinder-und Hausmärchen) was published in 1812 and it contained more than 200 fairy tales. Some collections of the stories had already been written by Charles Perrault in the late 1600s, with somewhat unexpected versions. In the original published forms, the Grimm's fairy tales were dark and violent, in contrast to the lighter, modern "Disney versions" of those tales.
     They are among the best-known story tellers of European folk tales, and their work popularized such stories as "Cinderella" (Aschenputtel), "The Frog Prince" (Der Froschkönig), "Hansel and Gretel" (Hänsel und Gretel), "Rapunzel", "Rumpelstiltskin" (Rumpelstilzchen), "Sleeping Beauty" (Dornröschen), and "Snow White" (Schneewittchen).

Life


 
Jakob Ludwig Karl Grimm (also Karl) and Wilhelm Karl Grimm were born on 4 January 1785 and 24 February 1786 respectively, in the Wolfgang section of Hanau, Germany near Frankfurt in Hessen, the sons of Philipp Wilhelm Grimm,a jurist and bailiff with offices atSchlüchtern and Steinau, originally from Hanau, and Dorothea Grimm, née Zimmer, a former neighbor and the daughter of anapothecary. They were among a family of nine children, six of whom survived infancy.Their early childhood was spent in the countryside. The Grimm family lived near the magistrate's house between 1790 and 1796 while the father was employed by the Prince of Hessen.



     When the eldest brother, Jakob, was 11 years old, their father, Philip Wilhelm, died and the family moved into a cramped urban residence. Two years later, the children's grandfather also died, leaving their mother to struggle to support them in reduced circumstances. "They urged fidelity to the spoken text, without