วันจันทร์ที่ 24 ธันวาคม พ.ศ. 2555

Noël



     Noël est une fête chrétienne commémorant chaque année la naissance de Jésus de Nazareth, appelée Nativité, et célébrée le 25 décembre dans les calendriers grégorien et julien. À l'origine, il existait à cette date des festivités païennes marquant le solstice d'hiver, symbole de la renaissance du soleil.
Au XXIe siècle, la période entourant Noël (dite « période des fêtes » en contexte séculier) revêt un aspect largement profane et commercial et dans certains pays, le jour de Noël est férié. Dans cet esprit, Noël devient une fête à connotation folklorique et caractérisée par un regroupement des cellules familiales autour d'un repas et d'un échange de cadeaux.


Étymologie

     Le mot « Noël » (dont la première attestation écrite date de 1112) serait issu par évolution phonétique (nael) et modification vocalique du latin natalis (« relatif à la naissance, natal »). Le o, remplaçant le a de l'ancien français nael, vient de la dissimilation des deux a de natalis tandis que le tréma (1718) note la diérèse. « Noël » apparaît ainsi associé à la « naissance », comme semblent en témoigner certaines de ses traductions en diverses langues.

Célébration


     Les Églises célèbrent Noël le 25 décembre, qui est une date différente selon le calendrier qu'elles utilisent. Les Églises orthodoxes célèbrent cette fête le 25 décembre de leur ancien calendrier liturgique, le calendrier julien (ce qui correspond au 7 janvier grégorien et civil). L'Église catholique romaine et les Églises protestantes célèbrent Noël le 25 décembre du calendrier grégorien et civil. Le jour de la saint Emmanuel a été fixé tardivement dans l'empire romain d'Occident, vers le milieu du IVe siècle.
     C’est à partir du IIIe siècle que certaines communautés chrétiennes cherchent à situer dans l’année la date de naissance de Jésus. Avant de la placer à la date d'une célébration solaire liée au solstice d'hiver, de nombreuses dates furent proposées : 6 janvier (correspondant à l'Épiphanie, date choisie par les Basilidiens vers la fin du IIe siècle et reprise par les communautés chrétiennes d’Orient), 28 mars (mention dans De Pascha Computus, un calendrier des fêtes datant de 243), 18 novembre (date proposée par Clément d'Alexandrie)... Le 25 décembre marquait depuis Aurélien (v.270) l'anniversaire du Sol Invictus. Pour des raisons symboliques, et dans un souci de christianiser les anciennes fêtes païennes, cette date fut progressivement étendue à tout l'Occident latin. Les Églises orthodoxes, qui ont conservé le calendrier julien, célèbrent Noël le 25 décembre de ce calendrier, ce qui correspond au 7 janvier du calendrier grégorien et au solstice d'hiver du calendrier égyptien. Seule l'Église apostolique arménienne a conservé la date précise du 6 janvier comme jour de la fête de Noël.
     Constituant avec Pâques une des grandes fêtes chrétiennes, Noël s'est progressivement chargé de traditions locales, mélanges d'innovations et de maintien de folklore ancien, au point de présenter l'aspect d'une fête profane populaire possédant de nombreuses variantes, dans le temps comme dans l'espace. L'association de la mémoire d'une naissance a facilité la place centrale prise par la famille dans le sens et le déroulement de cette fête. L'Église catholique romaine insiste par exemple sur cet aspect depuis l'instauration en 1893 de la fête de la « Sainte Famille », le dimanche suivant le 25 décembre. Les cadeaux, sous forme d'étrennes, semblent être une réminiscence des cadeaux effectués lors des fêtes romaines des Saturnales, en décembre (strenae).
     Le don est présent dans de nombreuses traditions, comme celle de servir un repas au premier pauvre croisé au jour de Noël, ou dans l'exceptionnelle générosité des aumônes accordées aux mendiants à la sortie de l'office célébré durant la nuit de Noël. « La période de Noël, qui est très chargée cérémoniellement, possède une certaine intensité rituelle. Même si nous vivons fondamentalement dans une société marchande, il y a dans cet échange de cadeaux quelque chose qui est de l'ordre du don et qui est universel dans son principe : ils créent, maintiennent et consolident des liens ; ils constituent en quelque sorte une matrice du social ».
La popularité de cette fête a fait que Noël est devenu un patronyme et un prénom.

Origines


     Aucun texte chrétien ne précise quel jour dans l'année est né Jésus-Christ. Noël ne fait pas partie des fêtes suivies par les premiers chrétiens, et ne figure pas dans les listes publiées par Irénée de Lyon et Tertullien. Au IVe siècle, la date du 25 décembre a été choisie comme date pour la fête de Noël, principalement dans le but de la substituer aux fêtes païennes qui étaient d'usage à l'époque, comme la fête de la renaissance du Soleil Invaincu (Sol Invictus), le solstice d'hiver et les Saturnales romaines qui avaient toutes lieu à la période du 25 décembre.
Bien avant l'apparition du christianisme, l'époque du solstice d'hiver était déjà une période charnière de l'année, qui regroupait de nombreuses croyances païennes relatives à la fertilité, la maternité, la procréation et l'astronomie. Elle donnait donc lieu à de nombreuses manifestations. Ces traditions antiques ont de nombreux points de similitude avec la fête chrétienne.

Antiquité proche-orientale

     Dans le culte mithraïque, la fête la plus importante - le Mithragan - se déroulait chaque année le jour du solstice d'hiver, jour célébrant la naissance de la divinité et la victoire de la lumière sur les ténèbres. Selon une tradition mithraïque née en Asie mineure, Mithra serait né « jaillissant du rocher » (petrogène) ou d'une grotte - élément éminemment lié au culte de cette divinité - tandis que des bergers assistent à cette naissance miraculeuse dans un récit qui influencera ceux de la naissance de Jésus pour l'adapter aux thèmes païens. Il est possible qu'une tradition plus ancienne, d'origine mithraïque et mazdéenne, présentant la mère de Mithra - Anahita (ou Anahid) - comme vierge ait également influencé les premiers auteurs chrétiens.
     Dans les célébrations du culte mithraïque, fortement développé dans l'empire gréco-romain aux IIIe et IVe siècles, le 25 décembre correspondait à la célébration du Natalis Invicti, la naissance du soleil invaincu qui reprend ses forces et fait regagner le jour sur la nuit.
     Dans le Judaïsme, la fête de Hanoucca, qui commémore la réinauguration du Temple de Jérusalem profané par les Grecs anciens, a été fixée au 25 du neuvième mois lunaire, nommé Kislev, (calendrier hébraïque) au voisinage du solstice d'hiver. Le premier Livre des Maccabées insiste sur l'importance de cette date et de cette célébration. Les traditionnelles représentations de la Vierge à l'Enfant puisent quant à elles leurs origines dans les représentations de la déesse égyptienne Isis allaitant Horus enfant.

À Rome

     Dans la Rome antique, les citoyens fêtaient les Saturnales : d'abord du 17 au 21 décembre, puis plus tard du 17 au 24 décembre, les hommes et les femmes portaient des guirlandes autour du cou et s'offraient toutes sortes de cadeaux. Les gens sacrifiaient aussi symboliquement un mannequin représentant un jeune homme, pensant ainsi transmettre la vitalité du personnage à la nouvelle année. Il est à noter que la fixation à la date du 25 décembre du solstice d'hiver est due à une erreur commise par l'astronome Sosigène d'Alexandrie, lors de la réforme du calendrier à l'initiative de Jules César en 46 av. J.-C., qui fixa le début des saisons avec un retard de un ou deux jours par rapport à la réalité.
     La fête des sigillaires, « ancêtre » de la Saint Sylvestre, concluait les festivités à la fin du mois de décembre. Pendant ce temps de bascule vers l'an neuf, les gens s'offraient des menus-cadeaux de terre cuite, les esclaves devenaient les maîtres et inversement.
     À partir du règne d'Aurélien (270-275), les Romains fêtent officiellement le Sol Invictus (Soleil invaincu) au moment du solstice d'hiver qui commençait la nouvelle année, annoncée par le rallongement des jours. Ce culte, qui reprend des aspects de la mythologie d'Apollon et du culte de Mithra, s'est répandu aux IVe et IIIe siècles av. J.-C. et se concluait par le sacrifice d'un taureau, le Sol Invictus correspondant à la naissance du jeune dieu solaire qui, reprenant les traditions mithraïques, était censé surgir d'un rocher ou d'une grotte sous la forme d'un enfant nouveau-né.

Veillée de Noël


     La soirée du 24 décembre qui, pour les catholiques, est coupée par la messe de minuit, est dans la très grande majorité des cas, passée en famille. Au Japon, les couples fêtent généralement Noël sous la forme d'une soirée romantique au restaurant, ou à la maison en famille pour ceux qui ont de jeunes enfants. En France, Noël est désormais considérée comme une fête familiale ou commerciale.
Le repas de Noël est le repas festif, constitué notamment de la dinde de Noël, de fruits de mer, de foie gras et qui se termine traditionnellement par la bûche de Noël, un dessert en forme de petite bûche ; ce dernier est souvent un gâteau roulé recouvert de crème au chocolat, parfois il s'agit d'une glace. Cette bûche rappelle la tradition ancienne où l'on mettait au feu une grosse bûche en début de soirée. Cette bûche était choisie pour sa taille et sa qualité car elle devait brûler pendant toute la veillée.

Père Noël

     Chargé d'apporter des cadeaux, il est représenté comme un vieil homme pourvu d'une longue barbe blanche et d'une houppelande rouge. Cette image est accompagnée de tout un folklore : traîneau volant tiré par des rennes, lettre de demande de cadeaux à son intention, son sac rempli de jouets, etc.
Personnage d'invention anglo-saxonne et protestante au XIXe siècle, de Charles Dickens notamment avec ses cinq Livres de Noël, dont la publication du premier, Un chant de Noël (A Christmas Carol, dans sa version originale), remonte à 1843. La première mention du « père Noël » en français est trouvée en 1855 sous la plume de George Sand. Une de ses premières représentations date de 1868, dessinée par Thomas Nast pour Harper's Weekly. À l'origine le personnage est habillé soit en vert soit en rouge, au gré de la fantaisie des illustrateurs.
S'il est inspiré du Saint Nicolas chrétien, notamment par ses habits, il peut également être assimilé à Julenisse, un lutin scandinave qui avait la même fonction à la fête de la mi-hiver, jul, en norvégien, (ou « Jol » ou « Midtvintersblot » correspond au solstice d'hiver) et aidait aux travaux de la ferme.

Cadeaux

     Les présents s'échangent le jour de Noël avec les personnes réunies sous le même toit, et dans les jours qui suivent avec la famille et les amis proches. Ces cadeaux sont bien emballés dans des papiers aux motifs colorés. Ils sont ouverts le matin de Noël, ou parfois à la fin de la veillée de Noël. Pour les enfants, ces cadeaux sont essentiellement des jouets et Noël est la période où les marchands de jouets réalisent l'essentiel de leurs ventes.
Pour les chrétiens, ces cadeaux font référence aux cadeaux offerts à l'enfant Jésus par les rois mages : l'or, l'encens et la myrrhe. La tradition de faire des cadeaux se maintient hors de tout contexte chrétien. Gérald Berthoud, professeur d'anthropologie culturelle et sociale à l'Université de Lausanne, l'explique ainsi : « La période de Noël, qui est très chargée cérémoniellement, possède une certaine intensité rituelle. Même si nous vivons fondamentalement dans une société marchande, il y a dans cet échange de cadeaux quelque chose qui est de l'ordre du don et qui est universel dans son principe : ils créent, maintiennent et consolident des liens ; ils constituent en quelque sorte une matrice du social. »

Décorations



     Présentes, aussi bien à l'intérieur des habitations que dans les rues, elles donnent un air de fête. Elles sont souvent lumineuses pour pouvoir être allumées dès la nuit tombée.
     Le sapin de Noël, toujours présent à l'intérieur des habitations, est chargé de décorer et de regrouper les cadeaux de Noël dans les familles. Le premier arbre de Noël serait apparu à Sélestat en Alsace en 1521. Certains auteurs font le rapprochement avec les mystères, pièces de théâtre jouées dans les églises ou sur les parvis : au temps de Noël, on représentait les récits bibliques de la Création du monde, et un sapin figurait l'arbre de vie planté au milieu du paradis terrestre. Cet arbre était décoré d’oblatas (offrandes, petites friandises figurant les hosties), et de pommes représentant le fruit défendu, objet du premier péché.
Cependant, la tradition d'un arbre décoré est beaucoup plus ancienne puisque les Celtes décoraient déjà un arbre, symbole de vie au moment du solstice d'hiver. Les Scandinaves faisaient de même pour la fête de Jul, qui avait lieu à peu près à la même date que Noël. L'installation de cet arbre sera d'ailleurs considérée comme une pratique païenne jusqu'au milieu du XXe siècle par l'Église catholique. Au contraire, les protestants l'adopteront dès la Réforme de 1560 comme symbole de l'arbre du paradis. Interdit en URSS dans le cadre de la politique antireligieuse d'État, le sapin de Noël est à nouveau autorisé par Joseph Staline à partir de 1934, mais à condition d'être dressé désormais pour célébrer le Nouvel An.

Marchés


     Le marché de Noël se compose d'échoppes habituellement en bois et construites pour l'occasion, qui proposent des petits articles de décoration, des jouets et des cadeaux souvent artisanaux. En France, la tradition des marchés de Noël, vivante dans l'Est (Alsace), s'est répandue dans le reste du pays au cours des années 1990. Les marchés de Noël s'étendent généralement de fin novembre à fin décembre.

Arbres de Noël


     Deux types d'arbres de Noël sont aperçus : les arbres de Noël privés (généralement internes aux entreprises) et les arbres de Noël publics. Les arbres de Noël privés sont généralement composés de spectacles, et d'animations mettant en scène des protagonistes déguisés : Des lutins de Noël, la mère Noël, le Père Noël... Les arbres de Noël publics sont différents : Un sapin de Noël de grande taille à proximité d'un marché de Noël avec, parfois, un Père Noël qui accepte de poser pour des photos.



 Histoire 

     Les premiers chrétiens ne fêtaient donc pas la naissance de Jésus-Christ comme le font les chrétiens d'aujourd'hui. Théologiquement, la royauté du Christ n'étant pas de ce monde, certains comme Origène (milieu du IIIe siècle) refusent de célébrer cette naissance comme il était ainsi fait à l'époque pour un souverain temporel (roi, empereur, pharaon, reine).
     Il aura fallu attendre plus de trois siècles et demi pour que Noël devienne une fête religieuse officielle et encore deux siècles pour que cette fête soit généralisée.

วันพฤหัสบดีที่ 6 ธันวาคม พ.ศ. 2555

François Hollande

    

   François Gérard Georges Nicolas Hollande  ​born 12 August 1954 is the 24th and current President of France. He was also the First Secretary of the French Socialist Party from 1997 to 2008 and as a Deputy of the National Assembly of France for Corrèze's 1st Constituency from 1988 to 1993 and then again from 1997 to 2012. He also served as the Mayor of Tulle from 2001 to 2008 and the President of the General Council of Corrèze from 2008 to 2012. As president of France, François Hollande is also ex officio Co-Prince of Andorra.
He was elected President of France on 6 May 2012, defeating the incumbent Nicolas Sarkozy, and was sworn in on 15 May. He is the second Socialist President of the Fifth French Republic, after François Mitterrand who served from 1981 to 1995. He is also the first President to be elected without having prior experience as a Minister and / or Junior Minister since Paul Deschanel in 1920.


Early life and background

     François Hollande, Seine-Maritime, Upper Normandy, was born to an upper-middle-class family. His mother, Nicole Frédérique Marguerite Tribert (1927–2009), was a social worker, and his father, Georges Gustave Hollande, an ear, nose, and throat doctor who "had once run for the far right in local politics." Hollande was raised Catholic but is now an agnostic. The family moved to Neuilly-sur-Seine, a highly exclusive suburb of Paris, when Hollande was 13.


Education

     He attended Saint Jean-Baptiste de La Salle boarding school, then HEC Paris, the Institut d'études politiques de Paris (Paris Institute of Political Studies), and the École nationale d'administration. He graduated from ENA in 1980 and chose to enter the prestigious Cour des comptes. He lived in the United States in the summer of 1974 while he was a university student. Immediately after graduating, he was employed as a councillor in the Court of Audit.


Early political career

     After volunteering as a student to work for François Mitterrand's ultimately unsuccessful campaign in the 1974 presidential election, Hollande joined the Socialist Party five years later. He was quickly spotted by Jacques Attali, a senior adviser to Mitterrand, who arranged for Hollande to stand for election to the French National Assembly in 1981 in Corrèze against future President Jacques Chirac, who was then the Leader of the Rally for the Republic, a Neo-Gaullist party. Hollande lost to Chirac in the first round.
He would go on to become a Special Adviser to the newly elected President Mitterrand, before serving as a staffer for Max Gallo, the government's spokesman. After becoming a Municipal Councillor for Ussel in 1983, he contested Corrèze for a second time in 1988, this time being elected to the National Assembly. Hollande lost his bid for re-election to the National Assembly in the so-called "blue wave" of the 1993 election, described as such due to the number of seats gained by the Right at the expense of the Socialist Party.


First Secretary of the Socialist Party

     As the end of Mitterrand's term in office approached, the Socialist Party was torn by a struggle of internal factions, each seeking to influence the direction of the party. Hollande pleaded for reconciliation and for the party to unite behind Jacques Delors, the President of the European Commission, but Delors renounced his ambitions to run for the French Presidency in 1995, leading to Lionel Jospin's resuming his earlier position as the leader of the party. Jospin selected Hollande to become the official pary spokesman, and Hollande went on to contest Corrèze once again in 1997, successfully returning to the National Assembly.
     That same year, Jospin became the Prime Minister of France, and Hollande won the election for his successor as First Secretary of the French Socialist Party, a position he would hold for eleven years. Because of the very strong position of the Socialist Party within the French Government during this period, Hollande's position led some to refer to him the "Vice Prime Minister". Hollande would go on to be elected the Mayor of Tulle in 2001, an office he would hold for the next seven years.
     The immediate resignation of Jospin from politics following his shock defeat by far-right candidate Jean-Marie Le Pen in the first round of the 2002 presidential election forced Hollande to become the public face of the party for the 2002 legislative election but, although he managed to limit defeats and was re-elected in his own constituency, the Socialists lost nationally. In order to prepare for the 2003 Party Congress in Dijon, he obtained the support of many notable personalities of the party and was re-elected First Secretary against opposition from left-wing factions.
     After the triumph of the Left in the 2004 regional elections, Hollande was cited as a potential presidential candidate, but the Socialists were divided on the European Constitution, and Hollande's support for the ill-fated "yes" position in the French referendum on the European Constitution caused friction within the party. Although Hollande was re-elected as First Secretary at the Le Mans Congress in 2005, his authority over the party began to decline from this point onwards. Eventually his domestic partner, Ségolène Royal, was chosen to represent the Socialist Party in the 2007 presidential election, where she would lose to Nicolas Sarkozy.
     Hollande was widely blamed for the poor performances of the Socialist Party in the 2007 elections, and he announced that he would not seek another term as First Secretary. Hollande publicly declared his support for Bertrand Delanoë, the Mayor of Paris, although it was Martine Aubry who would go on to win the race to succeed him in 2008.
     Following his resignation as First Secretary, Hollande was immediately elected to replace Jean-Pierre Dupont as the President of the General Council of Corrèze in April 2008, a position he holds to this day. In 2008 he supported the creation of the first European Prize for Local History (Étienne Baluze Prize), founded by the "Société des Amis du musée du cloître" of Tulle, on the suggestion of the French historian Jean Boutier. François Hollande awarded the first prize on 29 February 2008 to the Italian historian Beatrice Palmero in the General Council of Corrèze.


2012 presidential campaign

     Following his re-election as President of the General Council of Corrèze in March 2011, Hollande announced that he would be a candidate in the upcoming primary election to select the Socialist and Radical Left Party presidential nominee. The primary marked the first time that both parties had held an open primary to select a joint nominee at the same time. He initially trailed the front-runner, former Finance Minister and International Monetary Fund Managing Director Dominique Strauss-Kahn.
     Following Strauss-Kahn's arrest on suspicion of sexual assault in New York City in May 2011, Hollande began to lead the opinion polls. His position as front-runner was established just as Strauss-Kahn declared that he would no longer be seeking the nomination. After a series of televised debates throughout September, Hollande topped the ballot in the first round held on 9 October with 39% of the vote, not gaining the 50% required to avoid a second ballot, which he would contest against Martine Aubry, who had come second with 30% of the vote.
     The second ballot took place on 16 October 2011. Hollande won with 56% of the vote to Aubry's 43% and thus became the official Socialist and Radical Left Party candidate for the 2012 presidential election.After the primary results, he immediately gained the pledged support of the other contenders for the party's nomination, including Aubry, Arnaud Montebourg, Manuel Valls and 2007 candidate Ségolène Royal.
     Hollande's presidential campaign was managed by Pierre Moscovici and Stéphane Le Foll, a Member of Parliament and Member of the European Parliament respectively. Hollande launched his campaign officially with a rally and major speech at Le Bourget on 22 January 2012 in front of 25,000 people. The main themes of his speech were equality and the regulation of finance, both of which he promised to make a key part of his campaign.
     On 26 January, he outlined a full list of policies in a manifesto containing 60 propositions, including the separation of retail activities from riskier investment-banking businesses; raising taxes for big corporations, banks and the wealthy; creating 60,000 teaching jobs; bringing the official retirement age back down to 60 from 62; creating subsidised jobs in areas of high unemployment for the young; promoting more industry in France by creating a public investment bank; granting marriage and adoption rights to same-sex couples; and pulling French troops out of Afghanistan in 2012. On 9 February, he detailed his policies specifically relating to education in a major speech in Orléans.
     On 15 February, incumbent President Nicolas Sarkozy announced that he would run for a second and final term, strongly criticising Hollande's proposals and claiming that he would bring about "economic disaster within two days of taking office" if he won.
     Hollande visited Berlin, Germany, in December 2011 for the Social Democrats Federal Party Congress, at which he met Sigmar Gabriel, Peer Steinbrück, Frank-Walter Steinmeier and Martin Schulz; he also travelled to Belgium before the United Kingdom in February 2012, where he met with Opposition Leader Ed Miliband; and finally Tunisia in May 2012.
     Opinion polls showed a tight race between the two men in the first round of voting, with most polls showing Hollande comfortably ahead of Sarkozy in a hypothetical second round run-off.
The first round of the presidential election was held on 22 April. François Hollande came in first place with 28.63% of the vote, and faced Nicolas Sarkozy in the second round run-off. In the second round of voting on 6 May 2012, François Hollande was elected President of the French Republic with 51.7% of the vote.


President of France

     François Hollande was elected President of France on 6 May 2012. He was inaugurated on 15 May, and shortly afterwards appointed Jean-Marc Ayrault to be his Prime Minister. He also appointed Benoît Puga to be his military chief of staff, Pierre-René Lemas as his General Secretary and Pierre Besnard as his Head of Cabinet. On his first official visit to a foreign country in his capacity as President of France, the airplane transporting him was hit by lightning. The plane returned safely to Paris where he took another flight to Germany.

Policies

  • Foreign policy: supports the withdrawal of French troops present in Afghanistan by the end of 2012.
  • European politics: aims to conclude a new contract of Franco-German partnership and he advocates the adoption of a Directive on the protection of public services. Proposes closer Franco-German partnership: "an acceleration of the establishment of a Franco-German civic service, the creation of a Franco-German research office, the creation of a Franco-German industrial fund to finance common competitiveness clusters (transport, energy or environment) and the establishment of a common military headquarters."
  • Financial system: backs the creation of a European rating agency and the separation of lending and investment in banks.
  • Energy: endorses reducing the share of electricity generated by nuclear power in France from 75 to 50% in favour of renewable energy sources.
  • Tax revenues above 1,000,000 euros per year at a 75% rate (rates for part of the income below a million not changed).
  • Taxation: supports the merger of income tax and the General Social Contribution (CSG), the creation of an additional 45% for additional income of 150,000 euros, capping tax loopholes at a maximum of €10,000 per year, and questioning the relief solidarity tax on wealth (ISF, Impôt de Solidarité sur la Fortune) measure that should bring €29 billion in additional revenue.
  • Education: supports the recruitment of 60,000 civil servants (new teachers), the creation of a study allowance and means-tested training, setting up a mutually beneficial contract that would allow a generation of experienced employees and craftsmen to be the guardians and teachers of younger newly hired employees, thereby creating a total of 150,000 subsidized jobs.
  • Aid to SMEs, with the creation of a public bank investment-oriented SME's and reducing the corporate tax rate to 30% for medium corporations and 15% for small.
  • Recruitment of 5,000 judges, police officers and gendarmes.
  • Construction of 500,000 state ruled homes per year, including 150,000 social, funded by a doubling of the ceiling of the A passbook, the region making available its local government land within five years.
  • Restoration of retirement (paid by the State) at age 60 for those who have contributed more than 41 years.
  • Hollande supports same-sex marriage and adoption for LGBT couples, and has plans to pursue the issue in early 2013. In July 2012, Prime Minister Jean-Marc Ayrault announced that "In the first half of 2013, the right to marriage and adoption will be open to all couples, without discrimination […]", confirming an election promise by Hollande. A bill legalizing same-sex marriage and adoption is to be introduced in October, 2012.
  • The provision of development funds for deprived suburbs.
  • Return to a deficit of 0% of GDP in 2017.
  • Favours ratifying the European Charter for Regional or Minority Languages, for the recognition of regional languages of France: Alsatian, Lorraine Franconian, French Flemish, Catalan, Corsican, Breton, Gallo, Basque, Langues d'oïl, Franco-Provençal and Occitan.
  • Wants to "combine the positions of presidents of the European Commission and of the European Council (currently held by José Manuel Barroso and Herman van Rompuy respectively) into a single office and that it should be directly chosen" by the Members of the European Parliament.

Personal life

     For over 30 years, his partner was fellow Socialist politician Ségolène Royal, with whom he has four children – Thomas (1984), Clémence (1985), Julien (1987) and Flora (1992). In June 2007, just a month after Royal's defeat in the French presidential election of 2007, the couple announced that they were separating.
A few months after his split from Ségolène Royal was announced, a French website published details of a relationship between Hollande and French journalist Valérie Trierweiler. This disclosure was controversial, as some considered it to be a breach of France's strict stance on the privacy of politicians' personal affairs. In November 2007, Valérie Trierweiler confirmed and openly discussed her relationship with Hollande in an interview with the French weekly Télé 7 Jours. She remains an employee of the magazine Paris Match.


Honours and decorations

National honours

Ribbon barHonourDate & Comment
Legion Honneur GC ribbon.svgGrand Master & Grand Cross of the National Order of the Legion of Honour2012 — automatic upon taking presidential office
National Order of Merit Grand Cross Ribbon.pngGrand Master & Grand Cross of the National Order of Merit2012 — automatic upon taking presidential office

Foreign honours

Ribbon barCountryHonourDate
POL Order Orła Białego BAR.svg PolandGrand Cross of the Order of the White Eagle16 November 2012
ITA OMRI 2001 GC BAR.svg ItalyGrand Cross of the Order of Merit of the Italian Republic21 November 2012

วันอังคารที่ 27 พฤศจิกายน พ.ศ. 2555

Le Petit Prince

   
     Le Petit Prince est une œuvre de langue française, la plus connue d'Antoine de Saint-Exupéry. Publié en 1943 à New York, c'est un conte poétique et philosophique sous l'apparence d'un conte pour enfants.
     Le manuscrit original est conservé à la Pierpont Morgan Library à New York sous la cote 131761.
Chaque chapitre relate une rencontre du petit prince qui laisse celui-ci perplexe quant au comportement absurde des « grandes personnes ». Chacune de ces rencontres peut être lue comme une allégorie.
     Le langage, simple et dépouillé, parce qu'il est destiné à être compris par des enfants, est en réalité pour le narrateur le véhicule privilégié d'une conception symbolique de la vie.
     Les aquarelles font partie du texte et participent à cette pureté du langage : dépouillement et profondeur sont les qualités maîtresses de l'œuvre.
     On peut y lire une invitation de l'auteur à retrouver l'enfant en soi, car « toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s'en souviennent.) ».
L'ouvrage est dédié à Léon Werth, mais quand il était petit garçon.


Le narrateur

     Le narrateur est un aviateur qui, à la suite d'une panne de moteur, a dû se poser en catastrophe dans le désert du Sahara et tente seul de réparer son avion.
Le lendemain de son atterrissage forcé, il est réveillé par une petite voix qui lui demande : « S'il vous plaît… dessine-moi un mouton ! »
     Très surpris par cette apparition miraculeuse, l'aviateur obéit, mais aucun de ses moutons ne convient au petit prince. Excédé, le narrateur dessine la caisse du mouton : « Ça, c'est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans ». Le petit prince s'en montre cette fois-ci satisfait et remarque que le mouton « s'est endormi ».
Jour après jour, le petit prince raconte son histoire au narrateur. Il vit sur une autre planète, l'astéroïde B 612, « à peine plus grande qu'une maison ». Son astéroïde avait été découvert par un astronome oriental (turc) que personne n'avait pris au sérieux à cause de ses vêtements traditionnels. Refaisant sa conférence en costume et cravate après une réforme dans son pays, il avait cette fois-ci été longuement applaudi.
Les activités du petit prince consistent essentiellement à ramoner les volcans et à couper les baobabs pour qu'ils n'envahissent pas sa planète. Une aquarelle pleine page montre une planète rendue inutilisable par trois baobabs qu'on a trop attendu pour couper. L'auteur indique que si ce dessin est effrayant c'est qu'il était « animé par le sentiment de l'urgence » en le dessinant. S'il s'agit des trois forces de l'Axe, la symbolique de la vigilance envers les baobabs et volcans à surveiller « même éteints » devient un message fort clair.
Après ces activités, le petit prince va contempler un coucher de soleil; son astéroïde est si petit qu'il lui suffit de déplacer sa chaise de quelques mètres pour cela : il peut voir jusqu’à quarante-trois couchers de soleil à la suite. Pas besoin d'aller loin pour trouver le bonheur.
     Ayant assisté à la naissance d'une rose superbe — orgueilleuse, coquette et exigeante —, le petit prince découvre que l'amour… peut avoir des épines. Il décide alors de quitter sa planète et d'aller explorer les étoiles, en quête d'amis. Il a ainsi rencontré, murés dans leur solitude, une galerie de personnages : le monarque d'un empire factice (qui ne voit en lui qu'un sujet), le vaniteux (qui le voit comme un admirateur), le buveur qui boit pour oublier qu'il boit, le businessman propriétaire d'étoiles, l'allumeur de réverbère et le géographe écrivant d'énormes livres qui, au chagrin du petit prince, ne recensent pas les choses importantes de la vie, mais uniquement les pérennes ...

Le petit prince sur Terre


     Toujours en quête d'amis, le petit prince arrive sur Terre, et c'est encore la solitude et l'absurdité de l'existence qu'il va découvrir : sa rencontre avec le serpent qui ne parle que par énigmes, celle d'une fleur « à trois pétales », l'écho des montagnes.
Enfin, il arrive dans un jardin de roses. Il se rend alors compte que sa fleur n'était pas unique et devient bien malheureux. C'est alors qu'il rencontre un renard ; ce dernier lui explique ce que signifie « apprivoiser ». C'est grâce à l'enseignement du renard que le petit prince découvre la profondeur de l'amitié :

  • « On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. »
  • « Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. »
  • « C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. »
  • « Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin. »
     Plus tard, le petit prince rencontre successivement un aiguilleur et un marchand avant de rencontrer l'aviateur — avec lequel il restera huit jours. Guidé par la fragilité et la candeur du petit prince, celui-ci finit par découvrir un puits dans le désert : « Ce qui embellit le désert, dit le Petit Prince, c'est qu'il cache un puits quelque part. » Peu après, le petit prince explique au narrateur qu'il est arrivé sur Terre depuis près d'un an : il doit rentrer sur sa planète pour s'occuper de sa fleur dont il se sent désormais « responsable ». Il ne peut en revanche emporter son corps trop lourd et dont un serpent qui parle toujours par énigmes accepte de le libérer. En compagnie de l'aviateur, le petit prince revient sur le lieu exact où il était arrivé : « Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ça ne fit même pas de bruit à cause du sable. »
Le petit prince sourit, il rira même éternellement dans les étoiles d'après le texte de Saint-Exupéry.


Naissance du personnage

     « J'aurais aimé commencer cette histoire à la façon des contes de fées. » Le regret du narrateur est clair. Pourtant, lors de sa parution, Le Petit Prince n'a pas reçu l'accueil de Terre des hommes ni de Pilote de guerre, considéré par les Américains comme « la plus grande réponse que les démocraties aient trouvée à Mein Kampf ». Pourtant, malgré sa chevelure dorée, son écharpe aérienne et son rire délicieux d'enfant, le Petit Prince est foncièrement grave. Il a vu le jour en temps de guerre et un dessin terrifiant d'une planète envahie par trois baobabs que l'on n'a pas su couper à temps, dessiné « avec le sentiment de l'urgence » écrit l'auteur, peut faire penser aux trois puissances de l'Axe.
     Le Petit Prince fait son apparition dans les librairies aux États-Unis en 1942. Mais Saint-Exupéry y pense depuis plus de sept ans déjà. À moins que l'on ne puisse lire l'ouvrage comme une « autobiographie discrète ».
     En 1935 paraît Terre des hommes. Dans le train qui le conduit à Moscou, Saint-Exupéry rencontre un couple d'ouvriers : « Entre l'homme et la femme, l'enfant, tant bien que mal, avait fait son creux et il dormait. Mais il se retourna dans le sommeil, et son visage m'apparut sous la veilleuse. Ah ! quel adorable visage ! Il était né de ce couple-là une sorte de fruit doré. Il était né de ces lourdes hardes cette réussite de charme et de grâce. Je me penchai sur ce front lisse, sur cette douce moue des lèvres, et je me dis : voici un visage de musicien, voici Mozart enfant, voici une belle promesse de la vie. Les petits princes des légendes n'étaient point différents de lui. » Le personnage était déjà nommé.
     Le 29 décembre de la même année, Saint-Exupéry tente d'assurer la liaison de Paris-Saïgon mais son avion s'écrase le 31 décembre dans le désert de Libye. C'est une caravane de nomades qui le sauvera : la rencontre « miraculeuse » et comme « tombée du ciel » vient de naître.
     Michel Quesnel précise que « lorsqu'il fréquente les petits restaurants, Saint-Exupéry alimente sa patience en griffonnant, sur le papier gaufré qui lui tient lieu de nappe, l'esquisse d'un jeune personnage auquel il suffira qu'on l'ampute d'ailes inutiles et qu'on laisse rayonner ses cheveux pour qu'il devienne le Petit Prince ».
     Petit à petit, les courriers personnels de l'auteur font apparaître la silhouette très nette que nous connaissons du personnage. En mai 1940, dans une lettre qu'il envoie à Léon Werth, à qui est dédié le livre, apparaît sur son nuage un petit personnage au regard courroucé, en face d'une planète habitée par un vieux mouton cornu, plantée d'arbres et ornée en premier plan par une rose.
     Le personnage du petit prince aurait aussi été inspiré à Saint-Exupéry par la personnalité de Pierre Sudreau. Une autre histoire, tenace au Québec, affirme que le Petit Prince serait inspiré de Thomas De Koninck, fils de son ami Charles De Koninck chez qui il a séjourné à Québec en 1942.



Phénomène d'édition


     L'ouvrage, vendu à plus de 134 millions d'exemplaires dans le monde, est traduit en 220 langues et dialectes : les langues les plus connues des cinq continents, mais aussi dans des langues moins répandues comme la langue corse, le breton, le tagalog aux Philippines, le papiamento à Curaçao, le féroïen aux îles Féroé, le frioulan en Italie, l'aragonais en Espagne, le romanche en Suisse, le quichua en Équateur, le guarani au Paraguay, ainsi qu'en espéranto et dans les nombreuses langues de l'Inde : l'hindi, le télougou, le marâthî, le panjâbî, le tamoul, le malayalam. En 2005, Le Petit Prince fut traduit en toba, une langue amérindienne du nord de l'Argentine, sous le titre So Shiyaxauolec Nta'a. C'est le premier livre à avoir été traduit dans cette langue après le Nouveau Testament.
Phénomène d’édition, phénomène culturel, Le Petit Prince est international. Deux cent vingt traductions répertoriées à ce jour, plus de cent trente millions de livres, cassettes, DVD, CD audio vendus dans le monde, un musée au Japon, un opéra aux États-Unis et en Allemagne, une comédie musicale en France et en Corée, une intégration dans les programmes scolaires au Maroc, au Canada, au Liban, au Japon, en Corée, etc.
Le livre fut initialement publié à New York, et l'édition française fut ensuite tirée par retramage des gravures de cette édition, dont les originaux n'étaient plus disponibles. Un nouveau tirage en collection Folio au début du XXIe siècle restitua tardivement dans une édition française les illustrations à partir des originaux. Indépendamment de la meilleure qualité technique, on s'aperçut que plusieurs dessins des éditions françaises antérieures avaient été remaniés d'autorité par l'éditeur pour des raisons de mise en page (étoile visée par l'Astronome, par exemple).


Adaptations phonographiques

  • 1954 : adaptation phonographique, avec Gérard Philipe dans le rôle du récitant, Georges Poujouly dans le rôle du petit prince, Pierre Larquey dans le rôle de l'allumeur de réverbères, Michel Roux dans le rôle du serpent, Jacques Grello dans le rôle du renard, et Sylvie Pelayo dans le rôle de la rose.
  • 1959 : adaptation phonographique en Allemand, avec Will Quadflieg dans le rôle du récitant.
  • 1972 : adaptation phonographique, avec Jean-Louis Trintignant dans le rôle du récitant et Éric Damain dans le rôle du Petit Prince.
  • 1973 : adaptation phonographique, avec Marcel Mouloudji dans le rôle du récitant et Éric Rémy dans le rôle du Petit Prince.
  • 1978 : adaptation phonographique, avec Jean-Claude Pascal dans le rôle du récitant.
  • 1990 : adaptation phonographique, avec Pierre Arditi dans le rôle du récitant et Benjamin Pascal dans le rôle du Petit Prince.
  • 1996 : émouvante « intégrale » numérique québécoise (Radio-Canada, 101 minutes) sur une trame musicale de Robert Normandeau. Le comédien Michel Dumont (narrateur/aviateur) est entouré d'une panoplie de personnages, dont le jeune Martin Pensa qui incarne le rôle titre.


  • Opéras, comédies musicales et chansons


  • 1964 : opéra du compositeur soviétique Lev Knipper Le Petit Prince
  • 1972 : La chanson "Le petit prince" de Gérard Lenorman
  • 2002 : Le Petit Prince de Richard Cocciante.
  • 2003 : opéra américain (The Little Prince) de Rachel Portman.
  • 2003 : opéra (Der Kleine Prinz) de Nikolaus Schapfl.
  • 2004 : spectacle musical (The little Prince) de Francesca Zambello avec Joseph McManners.
  • 2008 : adaptation musicale au théâtre interprétée par les fous d'la dame (troupe) & the strange fruit (groupe)
  • 2008 : adaptation théâtre avec vidéo interactive par le théâtre des 3 Hangars mis en scène par Jean-Louis Kamoun avec Nils Kasch (le Petit Prince), Julien Asselin (l'aviateur), Nans Combes (tous les autres personnages) et Olivier Durand (vidéo).


  • Bande dessinée

    2008 : adaptation en bande-dessinée de Joann Sfar.

    Films


     
  • 1966 : film soviétique (Маленький принц - Malenkiy prints) du réalisateur lituanien Arünas Zebriünas.
  • 1974 : film américain (The Little Prince) de Stanley Donen.
  • 1990 : téléfilm allemand (Der kleine Prinz) de Theo Kerp.
  • 1990 : adaptation filmique française de Jean-Louis Guillermou avec Guy Gravis, Daniel Royan et Alexandre Warner.
  • 1994 : pour l’anniversaire des cinquante ans de la disparition d’Antoine de Saint-Exupéry, La Géode a présenté, sur son écran hémisphérique de 1 000 m², Le Petit Prince à La Géode, une évocation de l’œuvre de Saint-Exupéry. Un spectacle multimédia mêlant projections d’images d’archives, de synthèse et de diapositives avec des effets spéciaux. Durée 5 min. Films 35 mm et 70 mm, 55 projecteurs de diapositives. Musiques de Giuseppe Verdi et Claude Debussy. Réalisation de Gianni Corvi et Pierre Goismier.


  • Dessins animés

     
  • 1978 : série animée japonaise (Hoshi no Ōjisama : Puchi Puransu) de 39 épisodes.
  • 1979 : dessin animé américain (The Little Prince) de Susan Shadburne.
  • 2010 : Le Petit Prince série d'animation française de 52 épisodes de 26 minutes, par Method Animation.

  •  
    Monnaie



        Certains éléments du conte figurent sur le billet de 50 francs Saint-Exupéry, notamment le Petit Prince debout sur sa planète dont on aperçoit deux volcans et deux fleurs, des étoiles et, au recto, le « boa ouvert ».

    Mises en scène notables

  • 1981 - 2001 Compagnie Guy Gravis, Théâtre National d'Art et d'Essai Le Lucernaire, Paris. Guy Gravis crée le rôle de Saint Exupéry dans "Le Petit Prince", spectacle qu'il produit et qui tient l'affiche pendant 22 ans à Paris, au théâtre National d'Art et d'Essai Le Lucernaire. Ce spectacle a été joué dans 54 pays sur les cinq continents. 70 enfants se sont succédé dans le rôle titre. Grâce au principe d'une triple distribution, a déjà fait l'objet de nombreuses tournées mondiales. A l'instar du succès parisien, le Petit Prince atteint une réussite mondiale : au Canada, en Australie, à l'Ile Maurice et en Amérique du Sud. Il se voit attribué en 1991 le PIAF du meilleur spectacle.
  • 1985 de Bernard Jenny, Théâtre La Choucrouterie Strasbourg.

  • Suite allographe

         L'homme d'affaires et poète argentin Alejandro Roemmers a écrit une suite au Petit Prince, avec l'aval des frères d'Agay, descendants de Saint-Exupéry. Intitulé El regreso del joven principe, le roman a une publication limitée à l'Argentine, les héritiers de Saint-Exupéry ayant refusé toute idée de publication française tant que l'œuvre originale ne serait pas tombée dans le domaine public, ce qui se produira en 2033. L'auteur présente dans son livre un petit prince adolescent qui découvre l'univers des adultes au cours de son voyage.


    Dédicace

         Saint-Exupéry a dédicacé Le Petit Prince à l'un de ses meilleurs amis, Léon Werth, écrivain et critique d'art. Ou plutôt, précise-t-il, à l'enfant qu'a été Léon Werth. Mais il a regretté par la suite de ne pas l'avoir dédicacé à son épouse Consuelo de Saint-Exupéry, qui est l'âme du livre.

    Bibliographie
  • Jean-Pierre Guéno, La mémoire du Petit Prince, Paris, Jacob-Duvernet, 2009 
  • Alain Vircondelet, La véritable histoire du Petit Prince, Paris, Flammarion, 2008, 219 p.
  • วันพฤหัสบดีที่ 8 พฤศจิกายน พ.ศ. 2555

    Bram Stoker

       



      Abraham "Bram" Stoker (8 November 1847 – 20 April 1912) was an Irish novelist and short story writer, best known today for his 1897 Gothic novel Dracula. During his lifetime, he was better known as personal assistant of actor Henry Irving and business manager of the Lyceum Theatre in London, which Irving owned.

    Early life

         Stoker was born on 8 November 1847 at 15 Marino Crescent, Clontarf, on the northside of Dublin, Ireland. His parents were Abraham Stoker (1799–1876), from Dublin, and Charlotte Mathilda Blake Thornley (1818–1901), who came from Ballyshannon, County Donegal. Stoker was the third of seven children. Abraham and Charlotte were members of the Church of Ireland Parish of Clontarf and attended the parish church with their children, who were baptised there.
    Stoker was bedridden until he started school at the age of seven, when he made a complete recovery. Of this time, Stoker wrote, "I was naturally thoughtful, and the leisure of long illness gave opportunity for many thoughts which were fruitful according to their kind in later years." He was educated in a private school run by the Rev. William Woods.
    After his recovery, he grew up without further major health issues, even excelling as an athlete (he was named University Athlete) at Trinity College, Dublin, which he attended from 1864 to 1870. He graduated with honours in mathematics. He was auditor of the College Historical Society and president of the University Philosophical Society, where his first paper was on "Sensationalism in Fiction and Society".

    Early career

         Stoker became interested in the theatre while a student through a friend, Dr. Maunsell. He became the theatre critic for the Dublin Evening Mail, co-owned by the author of Gothic tales Joseph Sheridan Le Fanu. Theatre critics were held in low esteem but he attracted notice by the quality of his reviews. In December 1876 he gave a favourable review of Henry Irving's Hamlet at the Theatre Royal in Dublin. Irving invited Stoker for dinner at the Shelbourne Hotel, where he was staying. They became friends. Stoker also wrote stories, and in 1872 "The Crystal Cup" was published by the London Society, followed by "The Chain of Destiny" in four parts in The Shamrock. In 1876, while a civil servant in Dublin, Stoker wrote a non-fiction book (The Duties of Clerks of Petty Sessions in Ireland, published 1879), which remained a standard work . Furthermore, he possessed an interest in art, and was a founder of the Dublin Sketching Club in 1874.


    Lyceum Theatre and later career



     

         In 1878 Stoker married Florence Balcombe, daughter of Lieutenant-Colonel James Balcombe of 1 Marino Crescent. She was a celebrated beauty whose former suitor was Oscar Wilde.Stoker had known Wilde from his student days, having proposed him for membership of the university’s Philosophical Society while he was president. Wilde was upset at Florence's decision, but Stoker later resumed the acquaintanceship, and after Wilde's fall visited him on the Continent.The Stokers moved to London, where Stoker became acting manager and then business manager of Irving's Lyceum Theatre, London, a post he held for 27 years. On 31 December 1879, Bram and Florence's only child was born, a son whom they christened Irving Noel Thornley Stoker. The collaboration with Irving was important for Stoker and through him he became involved in London's high society, where he met James Abbott McNeill Whistler and Sir Arthur Conan Doyle (to whom he was distantly related). Working for Irving, the most famous actor of his time, and managing one of the most successful theatres in London made Stoker a notable if busy man. He was dedicated to Irving and his memoirs show he idolised him. In London Stoker also met Hall Caine, who became one of his closest friends - he dedicated Dracula to him.
    In the course of Irving's tours, Stoker travelled the world, although he never visited Eastern Europe, a setting for his most famous novel. Stoker enjoyed the United States, where Irving was popular. With Irving he was invited twice to the White House, and knew William McKinley and Theodore Roosevelt. Stoker set two of his novels there, using Americans as characters, the most notable being Quincey Morris. He also met one of his literary idols, Walt Whitman.

    Writings


         While manager for Irving, and secretary and director of London's Lyceum Theatre, he began writing novels beginning with The Snake's Pass in 1890 and Dracula in 1897. During this period, Stoker was part of the literary staff of the London Daily Telegraph and wrote other fiction, including the horror novels The Lady of the Shroud (1909) and The Lair of the White Worm (1911). In 1906, after Irving's death, he published his life of Irving, which proved successful, and managed productions at the Prince of Wales Theatre.
    Before writing Dracula, Stoker spent several years researching European folklore and mythological stories of vampires. Dracula is an epistolary novel, written as a collection of realistic, but completely fictional, diary entries, telegrams, letters, ship's logs, and newspaper clippings, all of which added a level of detailed realism to his story, a skill he developed as a newspaper writer.
    At the time of its publication, Dracula was considered a "straightforward horror novel" based on imaginary creations of supernatural life. "It gave form to a universal fantasy . . . and became a part of popular culture."
    According to the Encyclopedia of World Biography, Stoker's stories are today included within the categories of "horror fiction," "romanticized Gothic" stories, and "melodrama." They are classified alongside other "works of popular fiction" such as Mary Shelley's Frankenstein which, according to historian Jules Zanger, also used the "myth-making" and story-telling method of having "multiple narrators" telling the same tale from different perspectives. "'They can't all be lying,' thinks the reader."The original 541-page manuscript of Dracula, believed to have been lost, was found in a barn in northwestern Pennsylvania during the early 1980s.It included the typed manuscript with many corrections, and handwritten on the title page was "THE UN-DEAD." The author's name was shown at the bottom as Bram Stoker. Author Robert Latham notes, "the most famous horror novel ever published, its title changed at the last minute." The manuscript was purchased by Microsoft co-founder Paul Alle.
    Stoker's inspirations for the story, in addition to Whitby, may have included a visit to Slains Castle in Aberdeenshire, a visit to the crypts of St. Michan's Church in Dublin and the novella Carmilla by Joseph Sheridan Le Fanu.
    Stoker's original research notes for the novel are kept by the Rosenbach Museum and Library in Philadelphia, PA. A facsimile edition of the notes was created by Elizabeth Miller and Robert Eighteen-Bisang in 1998.

    Death

         After suffering a number of strokes, Stoker died at No. 26 St George's Square on 20 April 1912. Some biographers attribute the cause of death to tertiary syphilis, others to overwork. He was cremated, and his ashes placed in a display urn at Golders Green Crematorium. After Irving Noel Stoker's death in 1961, his ashes were added to that urn. The original plan had been to keep his parents' ashes together, but after Florence Stoker's death, her ashes were scattered at the Gardens of Rest. To visit his remains at Golders Green, visitors must be escorted to the room the urn is housed in, for fear of vandalism.

    Beliefs and philosophy
         Stoker was brought up as a Protestant, in the Church of Ireland. He was a strong supporter of the Liberal party. He took a keen interest in Irish affairs and was what he called a "philosophical home ruler", believing in Home Rule for Ireland brought about by peaceful means - but as an ardent monarchist he believed that Ireland should remain within the British Empire which he believed was a force for good. He was a great admirer of Prime Minister William Ewart Gladstone, whom he knew personally, and admired his plans for Ireland.Stoker had a strong interest in science and medicine and a belief in progress. Some of his novels like The Lady of the Shroud (1909) can be seen as early science fiction.
    Stoker had an interest in the occult especially mesmerism, but was also wary of occult fraud and believed strongly that superstition should be replaced by more scientific ideas. In the mid 1890s, Stoker is rumoured to have become a member of the Hermetic Order of the Golden Dawn, though there is no concrete evidence to support this claim. One of Stoker's closest friends was J.W. Brodie-Innis, a major figure in the Order, and Stoker himself hired Pamela Coleman Smith, as an artist at the Lyceum Theater.

    Posthumous
         The short story collection Dracula's Guest and Other Weird Stories was published in 1914 by Stoker's widow Florence Stoker. The first film adaptation of Dracula was released in 1922 and was named Nosferatu. It was directed by Friedrich Wilhelm Murnau and starred Max Schreck as Count Orlock. Nosferatu was produced while Florence Stoker, Bram Stoker's widow and literary executrix, was still alive. Represented by the attorneys of the British Incorporated Society of Authors, she eventually sued the filmmakers. Her chief legal complaint was that she had been neither asked for permission for the adaptation nor paid any royalty. The case dragged on for some years, with Mrs. Stoker demanding the destruction of the negative and all prints of the film. The suit was finally resolved in the widow's favour in July 1925. Some copies of the film survived, however and the film has become well known. The first authorised film version of Dracula did not come about until almost a decade later when Universal Studios released Tod Browning's Dracula starring Bela Lugosi.
    Because of the Stokers' frustrating history with Dracula's copyright, a great-grandnephew of Bram Stoker, Canadian writer Dacre Stoker, with encouragement from screenwriter Ian Holt, decided to write "a sequel that bore the Stoker name" to "reestablish creative control over" the original novel. In 2009, Dracula: The Un-Dead was released, written by Dacre Stoker and Ian Holt. Both writers "based [their work] on Bram Stoker's own handwritten notes for characters and plot threads excised from the original edition" along with their own research for the sequel. This also marked Dacre Stoker's writing debut.In Spring 2012, Dacre Stoker in collaboration with Prof. Elizabeth Miller presented the "lost" Dublin Journal written by Bram Stoker, which had been kept by his great-grandson Noel Dobbs. Stoker's diary entries shed a light on the issues that concerned him before his London years. A remark about a boy who caught flies in a bottle might be a clue for the later development of the Renfield character in Dracula.

    Bibliography

    Novels

  • The Primrose Path (1875)
  • The Snake's Pass (1890)
  • The Watter's Mou' (1895)
  • The Shoulder of Shasta (1895)
  • Dracula
  • (1897)
  • Miss Betty (1898)
  • The Mystery of the Sea (1902)
  • The Jewel of Seven Stars (1903)
  • The Man (aka: The Gates of Life) (1905)
  • Lady Athlyne (1908)
  • The Lady of the Shroud (1909)
  • The Lair of the White Worm (aka: The Garden of Evil) (1911)

  • Short story collections
  • Under the Sunset (1881), comprising eight fairy tales for children.
  • Snowbound: The Record of a Theatrical Touring Party (1908)
  • Dracula's Guest and Other Weird Stories (1914)

  • Uncollected stories
  • "The Bridal of Death" (alternate ending to The Jewel of Seven Stars)
  • "Buried Treasures"
  • "The Chain of Destiny"
  • "The Crystal Cup"
  • "The Dualitists; or, The Death Doom of the Double Born"
  • "Lord Castleton Explains" (chapter 10 of The Fate of Fenella)
  • "The Gombeen Man" (chapter 3 of The Snake's Pass)
  • "In the Valley of the Shadow"
  • "The Man from Shorrox"
  • "Midnight Tales"
  • "The Red Stockade"
  • "The Seer" (chapters 1 and 2 of The Mystery of the Sea)

  • Non-fiction
  • The Duties of Clerks of Petty Sessions in Ireland (1879)
  • A Glimpse of America (1886)
  • Personal Reminiscences of Henry Irving (1906)
  • Famous Impostors (1910)
  • Bram Stoker's Notes for Dracula: A Facsimile Edition (2008) Bram Stoker Annotated and Transcribed by Robert Eighteen-Bisang and Elizabeth Miller, Foreword by Michael Barsanti. Jefferson NC & London: McFarland.

  • Critical works on Stoker
  • William Hughes, Beyond Dracula (Palgrave, 2000)
  • Belford, Barbara. Bram Stoker. A Biography of the Author of Dracula. London: Weidenfeld and Nicolson, 1996.
  • Senf, Carol. Science and Social Science in Bram Stoker's Fiction (Greenwood, 2002).
  • Senf, Carol. Dracula: Between Tradition and Modernism (Twayne, 1998).
  • Senf, Carol A. Bram Stoker (University of Wales Press, 2010).