วันจันทร์ที่ 24 ธันวาคม พ.ศ. 2555

Noël



     Noël est une fête chrétienne commémorant chaque année la naissance de Jésus de Nazareth, appelée Nativité, et célébrée le 25 décembre dans les calendriers grégorien et julien. À l'origine, il existait à cette date des festivités païennes marquant le solstice d'hiver, symbole de la renaissance du soleil.
Au XXIe siècle, la période entourant Noël (dite « période des fêtes » en contexte séculier) revêt un aspect largement profane et commercial et dans certains pays, le jour de Noël est férié. Dans cet esprit, Noël devient une fête à connotation folklorique et caractérisée par un regroupement des cellules familiales autour d'un repas et d'un échange de cadeaux.


Étymologie

     Le mot « Noël » (dont la première attestation écrite date de 1112) serait issu par évolution phonétique (nael) et modification vocalique du latin natalis (« relatif à la naissance, natal »). Le o, remplaçant le a de l'ancien français nael, vient de la dissimilation des deux a de natalis tandis que le tréma (1718) note la diérèse. « Noël » apparaît ainsi associé à la « naissance », comme semblent en témoigner certaines de ses traductions en diverses langues.

Célébration


     Les Églises célèbrent Noël le 25 décembre, qui est une date différente selon le calendrier qu'elles utilisent. Les Églises orthodoxes célèbrent cette fête le 25 décembre de leur ancien calendrier liturgique, le calendrier julien (ce qui correspond au 7 janvier grégorien et civil). L'Église catholique romaine et les Églises protestantes célèbrent Noël le 25 décembre du calendrier grégorien et civil. Le jour de la saint Emmanuel a été fixé tardivement dans l'empire romain d'Occident, vers le milieu du IVe siècle.
     C’est à partir du IIIe siècle que certaines communautés chrétiennes cherchent à situer dans l’année la date de naissance de Jésus. Avant de la placer à la date d'une célébration solaire liée au solstice d'hiver, de nombreuses dates furent proposées : 6 janvier (correspondant à l'Épiphanie, date choisie par les Basilidiens vers la fin du IIe siècle et reprise par les communautés chrétiennes d’Orient), 28 mars (mention dans De Pascha Computus, un calendrier des fêtes datant de 243), 18 novembre (date proposée par Clément d'Alexandrie)... Le 25 décembre marquait depuis Aurélien (v.270) l'anniversaire du Sol Invictus. Pour des raisons symboliques, et dans un souci de christianiser les anciennes fêtes païennes, cette date fut progressivement étendue à tout l'Occident latin. Les Églises orthodoxes, qui ont conservé le calendrier julien, célèbrent Noël le 25 décembre de ce calendrier, ce qui correspond au 7 janvier du calendrier grégorien et au solstice d'hiver du calendrier égyptien. Seule l'Église apostolique arménienne a conservé la date précise du 6 janvier comme jour de la fête de Noël.
     Constituant avec Pâques une des grandes fêtes chrétiennes, Noël s'est progressivement chargé de traditions locales, mélanges d'innovations et de maintien de folklore ancien, au point de présenter l'aspect d'une fête profane populaire possédant de nombreuses variantes, dans le temps comme dans l'espace. L'association de la mémoire d'une naissance a facilité la place centrale prise par la famille dans le sens et le déroulement de cette fête. L'Église catholique romaine insiste par exemple sur cet aspect depuis l'instauration en 1893 de la fête de la « Sainte Famille », le dimanche suivant le 25 décembre. Les cadeaux, sous forme d'étrennes, semblent être une réminiscence des cadeaux effectués lors des fêtes romaines des Saturnales, en décembre (strenae).
     Le don est présent dans de nombreuses traditions, comme celle de servir un repas au premier pauvre croisé au jour de Noël, ou dans l'exceptionnelle générosité des aumônes accordées aux mendiants à la sortie de l'office célébré durant la nuit de Noël. « La période de Noël, qui est très chargée cérémoniellement, possède une certaine intensité rituelle. Même si nous vivons fondamentalement dans une société marchande, il y a dans cet échange de cadeaux quelque chose qui est de l'ordre du don et qui est universel dans son principe : ils créent, maintiennent et consolident des liens ; ils constituent en quelque sorte une matrice du social ».
La popularité de cette fête a fait que Noël est devenu un patronyme et un prénom.

Origines


     Aucun texte chrétien ne précise quel jour dans l'année est né Jésus-Christ. Noël ne fait pas partie des fêtes suivies par les premiers chrétiens, et ne figure pas dans les listes publiées par Irénée de Lyon et Tertullien. Au IVe siècle, la date du 25 décembre a été choisie comme date pour la fête de Noël, principalement dans le but de la substituer aux fêtes païennes qui étaient d'usage à l'époque, comme la fête de la renaissance du Soleil Invaincu (Sol Invictus), le solstice d'hiver et les Saturnales romaines qui avaient toutes lieu à la période du 25 décembre.
Bien avant l'apparition du christianisme, l'époque du solstice d'hiver était déjà une période charnière de l'année, qui regroupait de nombreuses croyances païennes relatives à la fertilité, la maternité, la procréation et l'astronomie. Elle donnait donc lieu à de nombreuses manifestations. Ces traditions antiques ont de nombreux points de similitude avec la fête chrétienne.

Antiquité proche-orientale

     Dans le culte mithraïque, la fête la plus importante - le Mithragan - se déroulait chaque année le jour du solstice d'hiver, jour célébrant la naissance de la divinité et la victoire de la lumière sur les ténèbres. Selon une tradition mithraïque née en Asie mineure, Mithra serait né « jaillissant du rocher » (petrogène) ou d'une grotte - élément éminemment lié au culte de cette divinité - tandis que des bergers assistent à cette naissance miraculeuse dans un récit qui influencera ceux de la naissance de Jésus pour l'adapter aux thèmes païens. Il est possible qu'une tradition plus ancienne, d'origine mithraïque et mazdéenne, présentant la mère de Mithra - Anahita (ou Anahid) - comme vierge ait également influencé les premiers auteurs chrétiens.
     Dans les célébrations du culte mithraïque, fortement développé dans l'empire gréco-romain aux IIIe et IVe siècles, le 25 décembre correspondait à la célébration du Natalis Invicti, la naissance du soleil invaincu qui reprend ses forces et fait regagner le jour sur la nuit.
     Dans le Judaïsme, la fête de Hanoucca, qui commémore la réinauguration du Temple de Jérusalem profané par les Grecs anciens, a été fixée au 25 du neuvième mois lunaire, nommé Kislev, (calendrier hébraïque) au voisinage du solstice d'hiver. Le premier Livre des Maccabées insiste sur l'importance de cette date et de cette célébration. Les traditionnelles représentations de la Vierge à l'Enfant puisent quant à elles leurs origines dans les représentations de la déesse égyptienne Isis allaitant Horus enfant.

À Rome

     Dans la Rome antique, les citoyens fêtaient les Saturnales : d'abord du 17 au 21 décembre, puis plus tard du 17 au 24 décembre, les hommes et les femmes portaient des guirlandes autour du cou et s'offraient toutes sortes de cadeaux. Les gens sacrifiaient aussi symboliquement un mannequin représentant un jeune homme, pensant ainsi transmettre la vitalité du personnage à la nouvelle année. Il est à noter que la fixation à la date du 25 décembre du solstice d'hiver est due à une erreur commise par l'astronome Sosigène d'Alexandrie, lors de la réforme du calendrier à l'initiative de Jules César en 46 av. J.-C., qui fixa le début des saisons avec un retard de un ou deux jours par rapport à la réalité.
     La fête des sigillaires, « ancêtre » de la Saint Sylvestre, concluait les festivités à la fin du mois de décembre. Pendant ce temps de bascule vers l'an neuf, les gens s'offraient des menus-cadeaux de terre cuite, les esclaves devenaient les maîtres et inversement.
     À partir du règne d'Aurélien (270-275), les Romains fêtent officiellement le Sol Invictus (Soleil invaincu) au moment du solstice d'hiver qui commençait la nouvelle année, annoncée par le rallongement des jours. Ce culte, qui reprend des aspects de la mythologie d'Apollon et du culte de Mithra, s'est répandu aux IVe et IIIe siècles av. J.-C. et se concluait par le sacrifice d'un taureau, le Sol Invictus correspondant à la naissance du jeune dieu solaire qui, reprenant les traditions mithraïques, était censé surgir d'un rocher ou d'une grotte sous la forme d'un enfant nouveau-né.

Veillée de Noël


     La soirée du 24 décembre qui, pour les catholiques, est coupée par la messe de minuit, est dans la très grande majorité des cas, passée en famille. Au Japon, les couples fêtent généralement Noël sous la forme d'une soirée romantique au restaurant, ou à la maison en famille pour ceux qui ont de jeunes enfants. En France, Noël est désormais considérée comme une fête familiale ou commerciale.
Le repas de Noël est le repas festif, constitué notamment de la dinde de Noël, de fruits de mer, de foie gras et qui se termine traditionnellement par la bûche de Noël, un dessert en forme de petite bûche ; ce dernier est souvent un gâteau roulé recouvert de crème au chocolat, parfois il s'agit d'une glace. Cette bûche rappelle la tradition ancienne où l'on mettait au feu une grosse bûche en début de soirée. Cette bûche était choisie pour sa taille et sa qualité car elle devait brûler pendant toute la veillée.

Père Noël

     Chargé d'apporter des cadeaux, il est représenté comme un vieil homme pourvu d'une longue barbe blanche et d'une houppelande rouge. Cette image est accompagnée de tout un folklore : traîneau volant tiré par des rennes, lettre de demande de cadeaux à son intention, son sac rempli de jouets, etc.
Personnage d'invention anglo-saxonne et protestante au XIXe siècle, de Charles Dickens notamment avec ses cinq Livres de Noël, dont la publication du premier, Un chant de Noël (A Christmas Carol, dans sa version originale), remonte à 1843. La première mention du « père Noël » en français est trouvée en 1855 sous la plume de George Sand. Une de ses premières représentations date de 1868, dessinée par Thomas Nast pour Harper's Weekly. À l'origine le personnage est habillé soit en vert soit en rouge, au gré de la fantaisie des illustrateurs.
S'il est inspiré du Saint Nicolas chrétien, notamment par ses habits, il peut également être assimilé à Julenisse, un lutin scandinave qui avait la même fonction à la fête de la mi-hiver, jul, en norvégien, (ou « Jol » ou « Midtvintersblot » correspond au solstice d'hiver) et aidait aux travaux de la ferme.

Cadeaux

     Les présents s'échangent le jour de Noël avec les personnes réunies sous le même toit, et dans les jours qui suivent avec la famille et les amis proches. Ces cadeaux sont bien emballés dans des papiers aux motifs colorés. Ils sont ouverts le matin de Noël, ou parfois à la fin de la veillée de Noël. Pour les enfants, ces cadeaux sont essentiellement des jouets et Noël est la période où les marchands de jouets réalisent l'essentiel de leurs ventes.
Pour les chrétiens, ces cadeaux font référence aux cadeaux offerts à l'enfant Jésus par les rois mages : l'or, l'encens et la myrrhe. La tradition de faire des cadeaux se maintient hors de tout contexte chrétien. Gérald Berthoud, professeur d'anthropologie culturelle et sociale à l'Université de Lausanne, l'explique ainsi : « La période de Noël, qui est très chargée cérémoniellement, possède une certaine intensité rituelle. Même si nous vivons fondamentalement dans une société marchande, il y a dans cet échange de cadeaux quelque chose qui est de l'ordre du don et qui est universel dans son principe : ils créent, maintiennent et consolident des liens ; ils constituent en quelque sorte une matrice du social. »

Décorations



     Présentes, aussi bien à l'intérieur des habitations que dans les rues, elles donnent un air de fête. Elles sont souvent lumineuses pour pouvoir être allumées dès la nuit tombée.
     Le sapin de Noël, toujours présent à l'intérieur des habitations, est chargé de décorer et de regrouper les cadeaux de Noël dans les familles. Le premier arbre de Noël serait apparu à Sélestat en Alsace en 1521. Certains auteurs font le rapprochement avec les mystères, pièces de théâtre jouées dans les églises ou sur les parvis : au temps de Noël, on représentait les récits bibliques de la Création du monde, et un sapin figurait l'arbre de vie planté au milieu du paradis terrestre. Cet arbre était décoré d’oblatas (offrandes, petites friandises figurant les hosties), et de pommes représentant le fruit défendu, objet du premier péché.
Cependant, la tradition d'un arbre décoré est beaucoup plus ancienne puisque les Celtes décoraient déjà un arbre, symbole de vie au moment du solstice d'hiver. Les Scandinaves faisaient de même pour la fête de Jul, qui avait lieu à peu près à la même date que Noël. L'installation de cet arbre sera d'ailleurs considérée comme une pratique païenne jusqu'au milieu du XXe siècle par l'Église catholique. Au contraire, les protestants l'adopteront dès la Réforme de 1560 comme symbole de l'arbre du paradis. Interdit en URSS dans le cadre de la politique antireligieuse d'État, le sapin de Noël est à nouveau autorisé par Joseph Staline à partir de 1934, mais à condition d'être dressé désormais pour célébrer le Nouvel An.

Marchés


     Le marché de Noël se compose d'échoppes habituellement en bois et construites pour l'occasion, qui proposent des petits articles de décoration, des jouets et des cadeaux souvent artisanaux. En France, la tradition des marchés de Noël, vivante dans l'Est (Alsace), s'est répandue dans le reste du pays au cours des années 1990. Les marchés de Noël s'étendent généralement de fin novembre à fin décembre.

Arbres de Noël


     Deux types d'arbres de Noël sont aperçus : les arbres de Noël privés (généralement internes aux entreprises) et les arbres de Noël publics. Les arbres de Noël privés sont généralement composés de spectacles, et d'animations mettant en scène des protagonistes déguisés : Des lutins de Noël, la mère Noël, le Père Noël... Les arbres de Noël publics sont différents : Un sapin de Noël de grande taille à proximité d'un marché de Noël avec, parfois, un Père Noël qui accepte de poser pour des photos.



 Histoire 

     Les premiers chrétiens ne fêtaient donc pas la naissance de Jésus-Christ comme le font les chrétiens d'aujourd'hui. Théologiquement, la royauté du Christ n'étant pas de ce monde, certains comme Origène (milieu du IIIe siècle) refusent de célébrer cette naissance comme il était ainsi fait à l'époque pour un souverain temporel (roi, empereur, pharaon, reine).
     Il aura fallu attendre plus de trois siècles et demi pour que Noël devienne une fête religieuse officielle et encore deux siècles pour que cette fête soit généralisée.

วันพฤหัสบดีที่ 6 ธันวาคม พ.ศ. 2555

François Hollande

    

   François Gérard Georges Nicolas Hollande  ​born 12 August 1954 is the 24th and current President of France. He was also the First Secretary of the French Socialist Party from 1997 to 2008 and as a Deputy of the National Assembly of France for Corrèze's 1st Constituency from 1988 to 1993 and then again from 1997 to 2012. He also served as the Mayor of Tulle from 2001 to 2008 and the President of the General Council of Corrèze from 2008 to 2012. As president of France, François Hollande is also ex officio Co-Prince of Andorra.
He was elected President of France on 6 May 2012, defeating the incumbent Nicolas Sarkozy, and was sworn in on 15 May. He is the second Socialist President of the Fifth French Republic, after François Mitterrand who served from 1981 to 1995. He is also the first President to be elected without having prior experience as a Minister and / or Junior Minister since Paul Deschanel in 1920.


Early life and background

     François Hollande, Seine-Maritime, Upper Normandy, was born to an upper-middle-class family. His mother, Nicole Frédérique Marguerite Tribert (1927–2009), was a social worker, and his father, Georges Gustave Hollande, an ear, nose, and throat doctor who "had once run for the far right in local politics." Hollande was raised Catholic but is now an agnostic. The family moved to Neuilly-sur-Seine, a highly exclusive suburb of Paris, when Hollande was 13.


Education

     He attended Saint Jean-Baptiste de La Salle boarding school, then HEC Paris, the Institut d'études politiques de Paris (Paris Institute of Political Studies), and the École nationale d'administration. He graduated from ENA in 1980 and chose to enter the prestigious Cour des comptes. He lived in the United States in the summer of 1974 while he was a university student. Immediately after graduating, he was employed as a councillor in the Court of Audit.


Early political career

     After volunteering as a student to work for François Mitterrand's ultimately unsuccessful campaign in the 1974 presidential election, Hollande joined the Socialist Party five years later. He was quickly spotted by Jacques Attali, a senior adviser to Mitterrand, who arranged for Hollande to stand for election to the French National Assembly in 1981 in Corrèze against future President Jacques Chirac, who was then the Leader of the Rally for the Republic, a Neo-Gaullist party. Hollande lost to Chirac in the first round.
He would go on to become a Special Adviser to the newly elected President Mitterrand, before serving as a staffer for Max Gallo, the government's spokesman. After becoming a Municipal Councillor for Ussel in 1983, he contested Corrèze for a second time in 1988, this time being elected to the National Assembly. Hollande lost his bid for re-election to the National Assembly in the so-called "blue wave" of the 1993 election, described as such due to the number of seats gained by the Right at the expense of the Socialist Party.


First Secretary of the Socialist Party

     As the end of Mitterrand's term in office approached, the Socialist Party was torn by a struggle of internal factions, each seeking to influence the direction of the party. Hollande pleaded for reconciliation and for the party to unite behind Jacques Delors, the President of the European Commission, but Delors renounced his ambitions to run for the French Presidency in 1995, leading to Lionel Jospin's resuming his earlier position as the leader of the party. Jospin selected Hollande to become the official pary spokesman, and Hollande went on to contest Corrèze once again in 1997, successfully returning to the National Assembly.
     That same year, Jospin became the Prime Minister of France, and Hollande won the election for his successor as First Secretary of the French Socialist Party, a position he would hold for eleven years. Because of the very strong position of the Socialist Party within the French Government during this period, Hollande's position led some to refer to him the "Vice Prime Minister". Hollande would go on to be elected the Mayor of Tulle in 2001, an office he would hold for the next seven years.
     The immediate resignation of Jospin from politics following his shock defeat by far-right candidate Jean-Marie Le Pen in the first round of the 2002 presidential election forced Hollande to become the public face of the party for the 2002 legislative election but, although he managed to limit defeats and was re-elected in his own constituency, the Socialists lost nationally. In order to prepare for the 2003 Party Congress in Dijon, he obtained the support of many notable personalities of the party and was re-elected First Secretary against opposition from left-wing factions.
     After the triumph of the Left in the 2004 regional elections, Hollande was cited as a potential presidential candidate, but the Socialists were divided on the European Constitution, and Hollande's support for the ill-fated "yes" position in the French referendum on the European Constitution caused friction within the party. Although Hollande was re-elected as First Secretary at the Le Mans Congress in 2005, his authority over the party began to decline from this point onwards. Eventually his domestic partner, Ségolène Royal, was chosen to represent the Socialist Party in the 2007 presidential election, where she would lose to Nicolas Sarkozy.
     Hollande was widely blamed for the poor performances of the Socialist Party in the 2007 elections, and he announced that he would not seek another term as First Secretary. Hollande publicly declared his support for Bertrand Delanoë, the Mayor of Paris, although it was Martine Aubry who would go on to win the race to succeed him in 2008.
     Following his resignation as First Secretary, Hollande was immediately elected to replace Jean-Pierre Dupont as the President of the General Council of Corrèze in April 2008, a position he holds to this day. In 2008 he supported the creation of the first European Prize for Local History (Étienne Baluze Prize), founded by the "Société des Amis du musée du cloître" of Tulle, on the suggestion of the French historian Jean Boutier. François Hollande awarded the first prize on 29 February 2008 to the Italian historian Beatrice Palmero in the General Council of Corrèze.


2012 presidential campaign

     Following his re-election as President of the General Council of Corrèze in March 2011, Hollande announced that he would be a candidate in the upcoming primary election to select the Socialist and Radical Left Party presidential nominee. The primary marked the first time that both parties had held an open primary to select a joint nominee at the same time. He initially trailed the front-runner, former Finance Minister and International Monetary Fund Managing Director Dominique Strauss-Kahn.
     Following Strauss-Kahn's arrest on suspicion of sexual assault in New York City in May 2011, Hollande began to lead the opinion polls. His position as front-runner was established just as Strauss-Kahn declared that he would no longer be seeking the nomination. After a series of televised debates throughout September, Hollande topped the ballot in the first round held on 9 October with 39% of the vote, not gaining the 50% required to avoid a second ballot, which he would contest against Martine Aubry, who had come second with 30% of the vote.
     The second ballot took place on 16 October 2011. Hollande won with 56% of the vote to Aubry's 43% and thus became the official Socialist and Radical Left Party candidate for the 2012 presidential election.After the primary results, he immediately gained the pledged support of the other contenders for the party's nomination, including Aubry, Arnaud Montebourg, Manuel Valls and 2007 candidate Ségolène Royal.
     Hollande's presidential campaign was managed by Pierre Moscovici and Stéphane Le Foll, a Member of Parliament and Member of the European Parliament respectively. Hollande launched his campaign officially with a rally and major speech at Le Bourget on 22 January 2012 in front of 25,000 people. The main themes of his speech were equality and the regulation of finance, both of which he promised to make a key part of his campaign.
     On 26 January, he outlined a full list of policies in a manifesto containing 60 propositions, including the separation of retail activities from riskier investment-banking businesses; raising taxes for big corporations, banks and the wealthy; creating 60,000 teaching jobs; bringing the official retirement age back down to 60 from 62; creating subsidised jobs in areas of high unemployment for the young; promoting more industry in France by creating a public investment bank; granting marriage and adoption rights to same-sex couples; and pulling French troops out of Afghanistan in 2012. On 9 February, he detailed his policies specifically relating to education in a major speech in Orléans.
     On 15 February, incumbent President Nicolas Sarkozy announced that he would run for a second and final term, strongly criticising Hollande's proposals and claiming that he would bring about "economic disaster within two days of taking office" if he won.
     Hollande visited Berlin, Germany, in December 2011 for the Social Democrats Federal Party Congress, at which he met Sigmar Gabriel, Peer Steinbrück, Frank-Walter Steinmeier and Martin Schulz; he also travelled to Belgium before the United Kingdom in February 2012, where he met with Opposition Leader Ed Miliband; and finally Tunisia in May 2012.
     Opinion polls showed a tight race between the two men in the first round of voting, with most polls showing Hollande comfortably ahead of Sarkozy in a hypothetical second round run-off.
The first round of the presidential election was held on 22 April. François Hollande came in first place with 28.63% of the vote, and faced Nicolas Sarkozy in the second round run-off. In the second round of voting on 6 May 2012, François Hollande was elected President of the French Republic with 51.7% of the vote.


President of France

     François Hollande was elected President of France on 6 May 2012. He was inaugurated on 15 May, and shortly afterwards appointed Jean-Marc Ayrault to be his Prime Minister. He also appointed Benoît Puga to be his military chief of staff, Pierre-René Lemas as his General Secretary and Pierre Besnard as his Head of Cabinet. On his first official visit to a foreign country in his capacity as President of France, the airplane transporting him was hit by lightning. The plane returned safely to Paris where he took another flight to Germany.

Policies

  • Foreign policy: supports the withdrawal of French troops present in Afghanistan by the end of 2012.
  • European politics: aims to conclude a new contract of Franco-German partnership and he advocates the adoption of a Directive on the protection of public services. Proposes closer Franco-German partnership: "an acceleration of the establishment of a Franco-German civic service, the creation of a Franco-German research office, the creation of a Franco-German industrial fund to finance common competitiveness clusters (transport, energy or environment) and the establishment of a common military headquarters."
  • Financial system: backs the creation of a European rating agency and the separation of lending and investment in banks.
  • Energy: endorses reducing the share of electricity generated by nuclear power in France from 75 to 50% in favour of renewable energy sources.
  • Tax revenues above 1,000,000 euros per year at a 75% rate (rates for part of the income below a million not changed).
  • Taxation: supports the merger of income tax and the General Social Contribution (CSG), the creation of an additional 45% for additional income of 150,000 euros, capping tax loopholes at a maximum of €10,000 per year, and questioning the relief solidarity tax on wealth (ISF, Impôt de Solidarité sur la Fortune) measure that should bring €29 billion in additional revenue.
  • Education: supports the recruitment of 60,000 civil servants (new teachers), the creation of a study allowance and means-tested training, setting up a mutually beneficial contract that would allow a generation of experienced employees and craftsmen to be the guardians and teachers of younger newly hired employees, thereby creating a total of 150,000 subsidized jobs.
  • Aid to SMEs, with the creation of a public bank investment-oriented SME's and reducing the corporate tax rate to 30% for medium corporations and 15% for small.
  • Recruitment of 5,000 judges, police officers and gendarmes.
  • Construction of 500,000 state ruled homes per year, including 150,000 social, funded by a doubling of the ceiling of the A passbook, the region making available its local government land within five years.
  • Restoration of retirement (paid by the State) at age 60 for those who have contributed more than 41 years.
  • Hollande supports same-sex marriage and adoption for LGBT couples, and has plans to pursue the issue in early 2013. In July 2012, Prime Minister Jean-Marc Ayrault announced that "In the first half of 2013, the right to marriage and adoption will be open to all couples, without discrimination […]", confirming an election promise by Hollande. A bill legalizing same-sex marriage and adoption is to be introduced in October, 2012.
  • The provision of development funds for deprived suburbs.
  • Return to a deficit of 0% of GDP in 2017.
  • Favours ratifying the European Charter for Regional or Minority Languages, for the recognition of regional languages of France: Alsatian, Lorraine Franconian, French Flemish, Catalan, Corsican, Breton, Gallo, Basque, Langues d'oïl, Franco-Provençal and Occitan.
  • Wants to "combine the positions of presidents of the European Commission and of the European Council (currently held by José Manuel Barroso and Herman van Rompuy respectively) into a single office and that it should be directly chosen" by the Members of the European Parliament.

Personal life

     For over 30 years, his partner was fellow Socialist politician Ségolène Royal, with whom he has four children – Thomas (1984), Clémence (1985), Julien (1987) and Flora (1992). In June 2007, just a month after Royal's defeat in the French presidential election of 2007, the couple announced that they were separating.
A few months after his split from Ségolène Royal was announced, a French website published details of a relationship between Hollande and French journalist Valérie Trierweiler. This disclosure was controversial, as some considered it to be a breach of France's strict stance on the privacy of politicians' personal affairs. In November 2007, Valérie Trierweiler confirmed and openly discussed her relationship with Hollande in an interview with the French weekly Télé 7 Jours. She remains an employee of the magazine Paris Match.


Honours and decorations

National honours

Ribbon barHonourDate & Comment
Legion Honneur GC ribbon.svgGrand Master & Grand Cross of the National Order of the Legion of Honour2012 — automatic upon taking presidential office
National Order of Merit Grand Cross Ribbon.pngGrand Master & Grand Cross of the National Order of Merit2012 — automatic upon taking presidential office

Foreign honours

Ribbon barCountryHonourDate
POL Order Orła Białego BAR.svg PolandGrand Cross of the Order of the White Eagle16 November 2012
ITA OMRI 2001 GC BAR.svg ItalyGrand Cross of the Order of Merit of the Italian Republic21 November 2012